La société suédoise Securitas a annoncé hier dans un communiqué de presse qu’elle avait remporté le 16 novembre dernier l’appel d’offres de la Défense pour le gardiennage du quartier militaire Hemptinne à Heverlee. Le gouvernement avait marqué son accord sur ce projet le 10 février dernier. Le premier projet-pilote important d’externalisation voulu par le ministre Steven Vandeput va donc se lancer en début d’année prochaine.

Securitas devra assurer le gardiennage du quartier militaire avec la mise en place de personnel et de moyens techniques (caméras, systèmes de détection et de contrôle d’accès).  Le contrat est d’une durée de 4 ans avec possibilité de prolongation d’un an. La société aura 3 mois pour se lancer et mettre tous le systèmes en place sur le terrain. De plus elle a indiqué qu’elle allait utiliser ce temps pour sélectionner les meilleurs profils pour accomplir cette mission. « Nous considérons la protection d’une infrastructure critique comme celle-ci comme une mission centrale », a expliqué Koen Colpaert, porte-parole de Securitas.

La vision stratégique du ministre Vandeput prévoit le passage d’une armée de 30.000 à 25.000 hommes avec une baisse évolutive jusqu’en 2030. Le recours à des partenaires privés ou publics va compenser cette perte de 5.000 hommes. L’outsourcing doit permettre à l’armée de se concentrer sur ses missions prioritaires. Sur Twitter, Laurence Mortier, porte-parole du ministre Steven Vandeput, a précisé que ce contrat permettrait à l’armée de faire une économie de 20% et qu’il libérerait 39 militaires de ces tâches. A voir sur la durée… La vision stratégique précise que la mise en place des projets d’outsourcing coûtera quelques dizaines de millions d’euros.

Le Quartier Hemptinne accueille plusieurs unités de la Composante Terre: les Special Forces Group (SF Gp), le bataillon de Chasseurs à Cheval (ISTAR), l’Information Operations Group.