Une cinquantaine des 120 véhicules Lynx bloqués sont de nouveau opérationnels

Un véhicule Lynx lors de l’exercice Spring Storm en Estonie en mai 2019 (crédit-photo Vincent Bordignon/BE Défense)

Entre retrait et remise en service, le dossier des véhicules Lynx de l’armée belge reste compliqué.

Au mois de septembre, l’armée belge a mis temporairement hors-service 120 véhicules Lynx après qu’une inspection de la DGMR ait découvert des fissures sur le châssis de certains véhicules. La remise en service s’amorce lentement selon une réponse du ministre de la Défense de l’époque Didier Reynders à la députée sp.a Melissa Depraetere. Afin de contrôler les véhicules, une procédure a été développée pour exécuter le contrôle sans démonter la caisse de sécurité et la plaque de protection anti-mine. La méthode de travail retenue, sur base d’induction électromagnétique et de rayons RX, est exécutée par une équipe de spécialistes en Belgique et sur les théâtres d’opérations à l’étranger.

Sur les 120 véhicules qui avaient été mis temporairement hors-service, 55 véhicules Lynx sont de nouveau opérationnels depuis le mois dernier. Le ministre a précisé que suite à un nouveau contrôle de 97 véhicules Lynx le 6 novembre, des fissures avaient été également constatées sur 52 véhicules. Le châssis de 10 de ces véhicules a été remplacé entre-temps et 42 véhicules restent toujours bloqués. Face à ces problèmes et sans solution pérenne à moyen terme, la Défense effectuera des contrôles annuels de sa flotte de véhicules Lynx jusqu’à l’arrivée des nouveaux véhicules prévus pour 2021. Le dossier de remplacement a été lancé par le gouvernement le 22 novembre.

En plus de la Belgique, les véhicules Lynx de l’armée norvégienne ont eu des problèmes similaires de châssis et la Défense belge a demandé plus d’informations à ces homologues à ce sujet.

Un commentaire

  1. Ces  » désagréments  » et le mot est faible se sont déjà présenté à la Défense avec les véhicules légers blindés du genre Scorpion pour nos Recces avec leurs Scimitar dans les années 1990 et retirés du service en 2004 pour les mêmes raisons . On nous dit pourtant qu’avant achat des études sont faites ; on se demande donc comment cela peut encore arriver en dépit du  » sérieux » de celles-ci ????
    Conclusion : renouvellement et double frais sur peu de temps !

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