La nouvelle classe de frégates s’appellera « frégate de guerre anti-sous-marine »

Le visuel des futures frégates belges (crédit-photo NL Defensie)

La nouvelle classe de frégates s’appellera « frégate de guerre anti-sous-marine ».

La Belgique et les Pays-Bas ont dévoilé hier le nom de la nouvelle classe de frégates qui remplacera la frégate M à l’horizon 2030. Elle portera le nom d’Anti-Submarine Warfare Frigate (ASWF) ou bien frégate de guerre anti-sous-marine en français. « Les nouveaux navires seront dotés des technologies anti-sous-marines les plus récentes et d’un système d’autodéfense robuste contre les menaces en surface. Une automatisation poussée permettant des opérations avec un équipage de base limité est également prévue », explique la Défense belge. Ces frégates auront également un rôle important dans la guerre de l’information avec un capacité cyber et de renseignement. Des discussions sont en cours quant aux spécifications des systèmes qui seront fournis par Damen Schelde Naval Shipbuilding et Thales.

La Défense néerlandaise a précisé la suite du processus législatif qui a accumule actuellement un retard de deux ans sur le planning initial. La phase de conception a pris plus de temps que prévu. La question budgétaire sur les équipements a posé problème. « Le processus de remplacement passe par les phases dites A, B et D. En 2018, la lettre A avec l’exigence a été envoyée à la Chambre basse. La lettre B concernant la phase d’étude a été livrée en 2020. Il y a maintenant l’autorisation formelle de poursuivre la préparation de l’acquisition (la phase D) », précise la Défense néerlandaise. Selon le site néerlandais Marineschepen, la Defensie Materieel Organisatie (DMO), l’équivalent néerlandais de la DGMR, espère signer le contrat de construction à la fin de l’année.

La première frégate néerlandaise sera livrée en 2027 pour être opérationnelle en 2028. Pour la Marine belge, les deux frégates seront livrées au plus tard en 2030.

Contrairement aux Pays-Bas, la Belgique ne possède que deux frégates ce qui pèse sur la disponibilité opérationnelle. En câle sèche pour une grande période de maintenance depuis février 2020, la frégate Louise-Marie sera indisponible encore toute cette année selon le commandant Kristof Van Belleghem, directeur des opérations militaires au cabinet de la ministre Ludivine Dedonder. Il ne reste donc plus que la frégate Léopold Ier, qui était en période d’entretien planifié le mois dernier. A ce moment-là, la Composante Marine n’avait alors plus de frégate à disposition.

3 commentaires

  1. Disons qu’en somme après avoir bien lu et pour résumer la situation actuelle si j’ai bien noté , notre marine Nationale ne dispose de plus RIEN sur 10 ans et c’est très très peu RIEN surtout jusqu’en 2030 !
    Peut-être serait-il utile de ne pas en parler pour que nos ennemis ne s’en rendent pas compte sinon ……… eux risquent bien de ne pas seulement en rire !

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