Le bataillon de reconnaissance belgo-luxembourgeois sera basé à Arlon

Le nouveau bataillon de reconnaissance de combat belgo-luxembourgeois aura une capacité plus lourde que le bataillon de Chasseurs à Cheval (crédit-photo IPR bataillon ISTAR)

Le bataillon de reconnaissance belgo-luxembourgeois sera basé à Arlon.

Un peu plus d’un an après la signature de la lettre d’intention, les deux ministres de la Défense belge et luxembourgeois Ludivine Dedonder et François Bausch ont signé hier un nouvel accord pour l’implémentation du futur bataillon de reconnaissance de combat binational.

Le coeur du bataillon sera basé à Arlon comme c’était pressenti dès le départ. En revanche comme l’avait déjà évoqué François Bausch dans une réponse écrite au début du mois de septembre, il y aura d’autres antennes dont une au Luxembourg. La création du bataillon se fera en trois temps. La phase initiale sera axée sur Marche-en-Famenne pour la partie belge et Diekirch pour la partie luxembourgeoise avec une intégration initiale à Marche-en-Famenne. Ensuite dans un deuxième temps, le bataillon s’implantera graduellement à Arlon avec une mise en service progressive des installations au Luxembourg. La dernière phase comprendra la finalisation de l’installation du coeur du bataillon à Arlon avec une empreinte importante au Luxembourg.

Le bataillon comprendra 700 hommes, qui seront répartis en quatre escadron, deux belges et deux luxembourgeois. Selon François Bausch, l’un des deux escadrons luxembourgeois sera basé en Belgique et l’autre à Diekirch. Pour la partie belge, il sera réalisé en partie au sein d’un bataillon de cavalerie d’où le choix de Marche-en-Famenne où se trouve le 1/3 Lanciers. Le bataillon « devrait être équipé de différents véhicules de reconnaissance spécialisés et capables d’interopérer avec les équipements du programme CaMo en cours d’acquisition par la Défense belge », explique le communiqué commun des deux ministres. Selon le plan STAR, le bataillon ISTAR recevra des nouveaux véhicules de commandement et de liaison (VCL) d’Oshkosh Defense pour son nouvel « Escadron de Recherche et d’Intervention » (ERI) qui devrait être équipé exclusivement par la suite du véhicule blindé d’aide à l’engagement (VBAE) actuellement en développement conjoint avec la France. Quant au Luxembourg, il a fait le choix dernièrement de l’Eagle V suisse de GDELS (General Dynamics European Land Systems) comme véhicule blindé de commandement, de liaison et de reconnaissance (CLRV) équipé des systèmes de communication du programme Scorpion.

En janvier dernier, les deux pays ont créé le groupe de travail binational Ermesinde qui a pour mission de développer les concepts de la mise en place et de l’exploitation conjointe du futur bataillon de reconnaissance belgo-luxembourgeois. Leur premier grand objectif était de trouver l’emplacement de l’unité. Le ministre François Bausch souhaite avoir les principales modalités de fonctionnement du bataillon avant l’été 2023. Entre la mise en place et le recrutement du personnel, ce nouveau bataillon de reconnaissance verra le jour en 2028. « Il recevra également des armes plus lourdes et donc des munitions différentes. La constitution d’un stock de munitions, pour lequel il existe également des besoins de l’OTAN, représentera un facteur de coût important », soulignait aussi le ministre François Bausch. Ce bataillon de reconnaissance sera de capacité médiane.

Le bataillon binational est un objectif que le Luxembourg et la Belgique ont reçu de l’OTAN, avait expliqué le ministre François Bausch. Lors de la signature, les deux ministres ont aussi insisté sur le côté européen de ce projet, appelé à devenir une référence, dans leur déclaration.

4 commentaires

  1. Luxemburg EAGLE V, België JTLV oshkosh….Echt praktisch is dit niet in éénzelfde structuur. Of worden die allemaal vervangen door VBAE’s in 2028 ? En wat met bvb uniform, wapens (wij SCAR, zij STEYR),enz…wordt dat ook allemaal gestandaardiseerd ????

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  2. On parle de véhicules avec un canon de 30 mm…

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