Les frégates belges ASWF seront équipées du canon Sovraponte de Leonardo

Un canon de 76mm italien pour les futures frégates belges (crédit-photo NL Defensie)

Les frégates belges ASWF seront équipées du canon Sovraponte de Leonardo.

La Défense néerlandaise a signé en fin de semaine dernière un contrat avec l’entreprise italienne Leonardo pour l’achat de canons 76/62 Sovraponte, des canons de 76mm. Ils équiperont les nouvelles frégates ASWF. Le contrat comprend également un canon dit de rechange qui pourra immédiatement placé sur le navire en cas de maintenance majeure du canon du navire en question.

En plus des munitions standard de 76mm, les canons peuvent tirer des munitions guidées DART (Driven Ammunition with Reduced Time of Flight) de Leonardo contre des cibles aériennes. Elles seront contrôlées par le radar de conduite de tir Pharos de Thales. Cette fonctionnalité permet à la frégate de mieux se défendre contre les menaces modernes. Ces canons sont capables d’engager des cibles terrestres, de surface et aériennes.

Les canons seront livrés à partir de 2027.

7 commentaires

  1. 76mm ça m’a l’air bien leger pour un canon de proue. Surtout vu le contexte actuel.
    Les destroyer américains de la class arleigh burk sont équipés de 127mm.
    Nous se sont des frégates mais 100mm aurais été un bon compromis

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    • Oui mais les nouvelles fregates americaines de la classe Constellation ne possèderont qu’un canon Bofors de 57 mm. Cela part du même principe que la diminution du calibre des bombes aeriennes (small diameter bombs). Les armes étant de plus en plus précises, il est préférable de diminuer la charge pour éviter des effets collateraux trop importants.

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  2. Une ARLEIGH BURK fait au moins 8.300 tonnes, contre 6.300 tonnes pour les futures ASWF. Ce calibre de 76 mm est adopté au sein de l’OTAN depuis un certain temps. Il fait l’affaire dans la majorité des situations. Enfin le fournisseur est comme l’on dit : « très connu pour l’efficacité de ses productions ». On les retrouve dans de nombreuses marines en Europe et ailleurs. Conclusion : Pour opérer principalement contre des objectifs situés au large et parfois à grande cadence ( cf les missions assignées aux ASWF ), ce choix se révèle réellement judicieux

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  3. Chers amis de l’armée belge,

    J’espère que vous vous êtes tous remis du défilé militaire du 21 juillet, durant lequel la composante terre a affiché son absence complète de renforcement en matériel lourd après plus de 510 jours de conflit russo-ukrainien. On peut de nouveau remercier le gouvernement belge pour son manque total de réactivité en termes de budget de la Défense (toujours avant-dernier de l’OTAN) et son manque d’empressement et de moyens libérés pour acheter du nouveau matériel (absence totale d’acheteur pour la Belgique au salon de l’armement de juin 2022 à Paris pour s’équiper d’urgence – Eurosatory).

    Bref, le 21 juillet dernier, notre armée était encore dans une figuration traditionnelle d’une armée d’opérette. La seule amélioration était la présence de 10 F-16 formant le drapeau belge.

    On aurait également pu inviter un peloton de l’armée mexicaine et quelques mariachis pour souligner le caractère mexicain de notre armée, ainsi que notre sens de l’humour et de l’auto-dérision. Personnellement, j’adore les trompettes mexicaines.

    En parlant de la marine et de l’armement de bord (sujet de l’article ci-dessus), je voudrais plus sérieusement revenir sur l’achat irréfléchi d’un troisième patrouilleur pour « protéger » notre parc éolien en Mer du Nord.

    Rappelons que les patrouilleurs belges ne voguent qu’à 20 nœuds et qu’ils ne sont équipés que d’une mitrailleuse de 12,7 mm. En comparaison, voici l’armement d’un patrouilleur russe :

    Les patrouilleurs navals russes sont armés d’une variété de systèmes d’armes, y compris des canons, des missiles et des torpilles. Les systèmes d’armes spécifiques varient en fonction du type de patrouilleur, mais certains systèmes communs incluent :

    Canons : Les patrouilleurs russes sont généralement armés d’un canon de moyen calibre, comme le canon AK-176 de 76 millimètres ou le canon AK-630 de 30 millimètres. Ces canons peuvent être utilisés pour engager des cibles à la surface de la mer, dans les airs et sur terre.
    Missiles : Les patrouilleurs russes peuvent également être armés de missiles anti-navires, comme le missile P-800 Oniks ou le missile Kh-35 Uran. Ces missiles peuvent être utilisés pour engager des navires ennemis à longue portée.
    Torpilles : Les patrouilleurs russes peuvent également être armés de torpilles, comme la torpille VA-111 Shkval ou la torpille Paket. Ces torpilles peuvent être utilisées pour engager des navires ennemis ou des sous-marins ennemis.
    Outre ces systèmes d’armes, les patrouilleurs russes sont également équipés d’un certain nombre d’autres systèmes, tels que des radars, des sonars et des systèmes de guerre électronique. Ces systèmes permettent aux patrouilleurs de détecter et d’engager des cibles, ainsi que de se défendre contre les attaques.

    À noter que les patrouilleurs navals russes de classe Raptor, les plus rapides de la marine russe, peuvent atteindre près de 90 km/h à pleine vitesse.

    En résumé, ils surclassent les patrouilleurs belges dans tous les domaines et peuvent servir à détruire un ennemi et pas seulement à l’observer, comme on l’envisage chez nous avec toute notre naïveté et notre pacifisme indécrottables.

    Merci pour votre attention.

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  4. Pour celles et ceux qui connaissent la philosophie des « Architectes de la Marine Russe ou encore ex-Soviétique », elles et ils vous diront que là bas c’est le bâtiment à « un coup » qui prédomine. En substance, ils préfèrent des vaisseaux de surface surarmés, au motif que ceux-ci et en cas de conflit seraient probablement destinés à combattre en infériorité numérique et probablement sans couverture aérienne pour au final être submergés par l’adversaire OTAN. Cette approche est peut-être et aussi, à rattacher aux faibles accès à la mer ou aux océans qu’a la Russie. Quant à la défense des intérêts côtiers de la Belgique, il n’est pas assez tenu compte qu’elle se fait et se fera en coopération, Otan oblige, avec ses voisins ( Fce/UK/PB….). Mettre de l’argent pour acquérir des navires lourdement armés à positionner devant la côte ne me semble pas judicieux. Faire le choix d’acquérir de bons systèmes contre les mines marines, ou encore, au moins deux Frégates afin d’ opérer au grand large et en coalition, me semble plus significatif pour une défense collective type Otan. Mais ce que je vous expose n’est que l’avis d’un béotien et il peut-être de ce fait contre-argumenté.

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  5. Les Raptor russes sont juste des copies des excellents et célèbres CB90 suédois, dont il existe une nouvelle mouture. Enoncer admirativement la panoplie des patrouilleurs russes n’est pas fondé .Les besoins et ambitions sont différents..Vu ce qui passe et ce qui est implanté dans notre ZEE, il est bel et bien fondé de dédier des moyens de patrouille et de réaction rapide. Et décemment armés. Minimum du 30x173mm ou du 40mm Bofors. Avec par exemple du missiles léger anti surface et anti- air. Le tout avec au moins 35 Noeuds. Un peu comme les superbes corvettes suédoises. Pour la taille en dessous, je rêverais de 4 CB90 NG. Dotés d’hydrojets ils peuvent aller partout et même débarquer de la troupe rapidement. En liaison avec nos voisins néerlandais, de tels moyens permettraient aussi une meilleure protection rapprochée du stratégique estuaire et des bouches de l’Escaut.

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  6. Oui…….Sauf que le littoral Belge au sens large est relativement simple.Il n’a strictement rien à voir avec celui de la Suède qui lui est très découpé et surtout incomparablement plus étendu avec de nombreux archipels. La défense des chenaux d’accès à Anvers et Rotterdam notamment, peut se faire à partir de moyens héliportés, dronisés ou enfin stationnés sur les rivages. Pour cela, la mise en place d’une « observation,discrimination & engagement » de haut niveau peut- être la bonne voie. Pour le reste de l’approche sur cette question voir mes messages du 26/ 07 et du 07 courant.

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