Une vingtaine de militaires belges ont participé à la sécurisation des JO à Paris

La France a fait appel à des démineurs belges pour aider à sécuriser les JO (crédit-photo IPR 10 Wing)

Une vingtaine de militaires belges ont participé à la sécurisation des JO à Paris.

Des militaires belges ont participé à la sécurisation des JO à Paris entre le 26 juillet et le 11 août. Leur participation avait été annoncée dans la presse au début du mois d’avril puis confirmée par la ministre de la Défense Ludivine Dedonder. Elle faisait suite à une demande des autorités françaises. Ce déploiement de spécialistes de déminage a été intégré dans le plan des opérations 2024 de la Défense. Leur nombre n’avait pas été précisé à l’époque.

Selon une publication récente sur les réseaux sociaux de la Défense belge, ce sont en tout une vingtaine de militaires belges qui ont déployés durant les Jeux olympiques de Paris 2024 au sein de l’opération française Sentinelle, l’équivalent français de l’opération Vigilant Guardian. « Durant la première phase, sous la supervision de la gendarmerie et de la police, nos militaires ont vérifié les zones où se dérouleront les activités des Jeux Olympiques pour détecter et éliminer toute menace potentielle », a-t-elle précisé. Durant la deuxième phase, les démineurs belges ont procédé à des fouilles et des contrôles selon les besoins. Leur déploiement a débuté le 1er juillet et s’est fait par rotations au nombre de trois.

Environ sept unités de la Composante Air et de la Composante Terre ont été concernées par cette mission. Il s’agit de maîtres-chiens de la section Explosive Detection Dogs (EDD) du 4 Génie d’Amay, du 11 Génie de Burcht, du 2 Commandos de Flawinne, du 3 Parachutistes de Tielen, du 1er Wing de Beauvechain, du 2 Wing de Florennes et du 10 Wing de Kleine-Brogel. Elles se trouvaient toutes sous la supervision de l’UCI, l’Unité Cynologique Interforces, qui était l’unité-pilote de ce déploiement.

Leur mission se poursuivra durant les Jeux paralympiques du 28 août au 8 septembre.

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