L’édition 2025 de l’exercice Tropical Storm aura bien lieu au Gabon

L’exercice Tropical Storm 2025 pourra avoir lieu au Gabon (crédit-photo BE Défense)

L’édition 2025 de l’exercice Tropical Storm aura bien lieu au Gabon.

Depuis 2015, la Défense belge organise un exercice appelé « Tropical Storm » tous les deux ans au Gabon pour son Special Operations Regiment. Le but est de conserver son expertise africaine en milieu tropical. En 2023, il n’avait pas pu avoir lieu. La ministre Ludivine Dedonder avait décidé de le « reporter » suite au coup d’état d’août 2023 sans qu’on ne sache s’il aurait de nouveau lieu et quelles seraient les conditions pour sa tenue. Il avait été remplacé par un exercice de moindre envergure en Hongrie sans avoir du coup les conditions tropicales. La Défense avait été déçue de cette annulation, tout en respectant la décision politique, car cet exercice est extrêmement important pour le Special Operations Regiment dans le cadre de son expérience africaine. 

Dans une réponse écrite, le ministre Theo Francken a annoncé que l’édition 2025 aurait bien lieu au Gabon du 12 novembre au 10 décembre prochain. « Depuis le coup d’état en 2023, le Gabon a réussi son processus de transition démocratique avec une élection présidentielle qui s’est déroulée en avril dernier sans incident notable. Dans ce contexte, la Défense normalise de façon progressive et avec pragmatisme ses relations militaires bilatérales avec le Gabon. Cette normalisation se concrétise notamment au travers de l’exercice Tropical Storm et la reprise des formations de base et continuée de candidats-officier et officiers gabonais en Belgique pour l’année académique 25-26 », a-t-il indiqué pour expliquer ce retour. L’exercice rassemblera 1.200 militaires, principalement du Special Operations Regiment avec le soutien d’autres unités de la Force Terrestre ainsi que de la Force Aérienne et du Service Médical. Environ 950 militaires seront présents sur place simultanément.

L’exercice aura aussi une dimension internationale avec la présence de militaires néerlandais du Korps Mariniers ainsi que des forces spéciales suisses. La participation de Rangers britanniques est encore à confirmer.

4 commentaires

  1. Cela illustre clairement une approche ministérielle totalement différente, qui place en priorité l’entraînement de l’Armée et de ses soldats avant tout. Fini de se plier aux multiples restrictions imposées par l’idéologie de gauche, incarnée par l’ancienne ministre la divine de Bomber , qui n’a cessé de freiner des quatre fers les capacités de notre Défense. Les conséquences sont visibles aujourd’hui : alors que nous sommes survolés par des drones, nos propres appareils drones  » SkyGuardian  » ,étaient encore récemment interdits d’être armés, conséquence directe de cette vision bisounours , naïve et moralisatrice. PS: ( « Sous la pression des Verts (Groen/Ecolo), le gouvernement Vivaldi refuse d’utiliser le plein potentiel de nos achats. )

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  2. Qu’y a-t-il donc d’ « inexcusable » ?

    C’est le gouvernement « suédois » qui a pris la décision d’achat de ces drones. Pourquoi ne pas avoir décidé de les armer d’entrée ?

    Rappelons que les premières machines ne sont arrivées qu’il y a quelques semaines. Le précédent gouvernement pouvait discuter et décider n’importe quoi puisque c’était sans objet.

    Voilà donc ces drones armables, mais pour faire quoi ?

    En Ukraine, ils seront abattus dans les heures qui suivent leur envol. Au Yemen, les rebelles en ont abattus un paquet.

    Ne reste que des missions de Renseignement et de Surveillance, pas besoin d’être armés pour ça.

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