
Deux militaires belges de la Minusma ont été blessés au Mali.
L’année 2020 commence fort pour l’armée belge. Une patrouille belge, qui circulait à bord d’un Dingo, a ourlé sur un IED (engin explosif improvisé) au Mali ce lundi 1er janvier vers 10H20. L’incident aurait eu lieu près de Bourra à plusieurs kilomètres de Gao selon un journaliste local. Deux militaires ont été blessés et ont été transférés à l’hôpital rôle 2 à Gao. Cet hôpital est celui de l’opération française Barkhane. Un troisième a également été transféré pour contrôle. Leur état est stable. La Défense a indiqué dans un communiqué qu’elle ne communiquerait plus sur le sujet, une enquête étant en cours.
#Gao
Un véhicule du contingent Belge de la Minusma a heurté un IED, ce 01/01/2020 matin, à Agola (Boura) situé à 20 km sud-ouest d’Ansongo…… #Sahel— Walid Le Berbère (@Walid_Leberbere) January 1, 2020
Depuis novembre 2018, l’armée belge a déployé un détachement multisensor d’une trentaine d’hommes du bataillon de Chasseurs à Cheval. Les militaires belges effectuent des patrouilles parfois à plus de 200 kilomètres de Gao, où se situe leur camp de base, pour recueillir des informations à destination de la Minusma, la mission de l’ONU au Mali, à l’aide de divers capteurs. Dans un reportage de la Défense de mars 2019, on voit des militaires belges contrôler le terrain avant chaque débarquement de Dingo, la plus grande menace étant l’explosion d’IED. Cette mission est effectuée à bord de Dingo car le véhicule Pandur, le véhicule organique du bataillon de Chasseurs à Cheval, est actuellement en phase de modernisation. Son déploiement au Mali n’est pas prévu avant avril 2021 voire 2022.
Le détachement belge de la Minusma compte un total de 90 hommes. En plus du détachement multisensor, l’armée belge déploie aussi un détachement d’une vingtaine de militaires qui assurent le soutien du contingent belge au Mali pour assurer les communications ainsi que la maintenance et la réparation des équipements très sollicités dans ce terrain difficile. Elle a également cinq officiers de renseignement au sein du centre de renseignements de Bamako. Au Mali, la Défense belge a une dizaine de militaires au sein de l’EUTM Mali, la mission d’entraînement de l’Union Européenne à destination de l’armée malienne.
Éprouvante première journée de l’An neuf pour nos soldats au #Mali. Avec le Ministre de la Défense, nous suivons la situation de près. Mon infinie gratitude à celles et ceux qui, sur le terrain, assurent notre sécurité et défendent nos libertés au quotidien. #Sahel https://t.co/uSuhuvGRzk
— Sophie Wilmès (@Sophie_Wilmes) January 1, 2020
Cet incident est le premier incident grave qui concerne le détachement belge au Mali depuis le début de sa mission en novembre 2018. Il rappelle que cette mission n’est pas sans danger. Il faut souligner aussi que la Défense belge a très rapidement communiqué, une fois que les familles ont été averties, afin de couper court aux premières rumeurs qui couraient.
Lorsqu’on dit et écrit que les » Pandurs » sont en phase de modernisation c’est un terme un peu gonflé quand on sait que ces derniers devaient être remplacés et au lieu on a alloué en catastrophe un budget scandaleux de 30 millions pour en faire des véhicules dans lesquels ceusses de + 1m80 ne savent plus y prendre place . Au moment où le budget de l’ Armée est à ce point réduit et où la Défense souffre d’un manque d’investissement, il importe pourtant que chaque dépense soit bien pensée, plutôt que de voir l’argent jeté par les fenêtres ! »
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Bonjour marie-madeleine, en tant que français,je souhaite un prompt rétablissement aux soldats belges touchés par cet IED et je tient à leur apporter mon soutien ainsi qu’à leurs familles. Question : quid de l’unité européenne vantée depuis la fin de la 2ème guerre mondiale, une utopie alors que nous devrions tous nous resserrer les coudes ??? Les britanniques partent, les allemands font l’autruche en ayant peut-être une idée derrière la tête, les américains se désengage de l’europe ou exigent des contributions démesurées (soumission F35). A voix basse, on entend à Paris que Barkhane est parti pour 30 ans de conflits… Et si on arrêtait les frais, en soulevant la table et en repartant sur une europe restreinte basée sur l’idée des pères fondateurs avecs des axes forts, respectés et imposés par et pour tous ??? Constat : trop de pays, de dissentions, d’intérêts nationaux divergents (sauf pour les multinationales gagnantes à tous les coups). L’addition va couter trop cher pour envoyer des mômes insuffisament protégés, s’exposer contre un ennemi que l’on ne veut même pas nommer car trop bon client pour notre économie et qui est déjà installé dans nos murs, l’islam sunnite et wahhabite…il est grand temps de remettre en valeur nos clochers aux centres de nos villages
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