Le chasseur de mines Crocus partira en mission de trois mois en mer Baltique.

Le plan des opérations 2020 de la Défense prévoyait le déploiement d’un chasseur de mines pour une période d’environ six mois au sein de l’escadre de déminage de l’OTAN. Cette contribution se fait en deux temps. De février à avril, le chasseur de mines Bellis a effectué cette mission et l’a mené à son terme malgré la crise du coronavirus. Le protocole a été simplement modifié. Les escales ont été réduites au simple aspect logistique avec l’interdiction pour l’équipage de descendre à terre.

Le chasseur de mines Crocus se prépare à effectuer la deuxième partie de cette mission avec un équipage de 42 hommes ce 24 août. Il embarquera à son bord une équipe d’opérateurs Sonar et AUV (robots sous-marins), une équipe de plongeurs-démineurs et une équipe médicale. « Le navire a passé avec succès les tests opérationnels exigeants et est prêt pour ce déploiement malgré les circonstances difficiles liées à la COVID-19 », explique la Défense dans un communiqué. L’équipage a été mis en quarantaine quatorze jours avant le départ. Le Crocus sera déployé au sein d’une escadre de 7 navires de l’OTAN (Pays-Bas, la Norvège, l’Allemagne, la Lituanie, l’Estonie et la Lettonie). Il reviendra à Zeebruges le 20 novembre prochain.

Le chasseur de mines Crocus aura à sa tête la lieutenant de vaisseau de première classe Marie-France Godeau. Elle a pris ses fonctions le 4 juin dernier à la suite du lieutenant de vaisseau Olivier Devis, qui sera resté moins d’un an son commandant. Elle est la cinquième femme à commander un chasseur de mines depuis 2008.

Ce déploiement marque la montée en puissance des opérations de la Défense après le creux de l’été. En octobre prochain, 4 F-16 et un détachement de 100 militaires seront déployés au sein de l’opération Inherent Resolve en Jordanie.