
La technique de combat rapproché sur le point de se généraliser dans les unités paracommandos.
En 2019, des spécialistes du 3ème bataillon de parachutistes de Tielen ont développé une nouvelle technique de combat rapproché: le Close Quarter Battle (CQB). Cette technique de combat en zone urbaine dans des espaces limités comme des bâtiments vides est mieux adaptée pour des petites unités tactiques et donc des opérations spéciales surtout dans la lutte contre le terrorisme. Peu à peu, le CQB a été introduit dans les autres unités du Special Operations Regiment, notamment le 2ème bataillon de Commandos mais aussi le 6 Groupe CIS (Systèmes de Communication et d’Information).
Durant la fin du mois de décembre, une cinquantaine de parachutistes du 3ème bataillon se sont entraînés de façon intensive à cette technique de combat rapproché. L’exercice a duré trois semaines et s’est tenu à Bourg-Léopold et Lommel. Les troupes au sol ont reçu le soutien d’un F-16 ainsi que d’un hélicoptère Apache néerlandais. « L’objectif de ces exercices est d’établir les contacts corrects, de neutraliser les bonnes personnes et de transporter de la bonne manière les cibles de haute valeur. Ils s’entraînent ainsi au contre-terrorisme et à l’exécution d’une opération de récupération d’otages. L’ensemble forme un peu une danse : les actions doivent s’enchaîner avec fluidité et rapidité », a expliqué l’instructeur en chef sur le site de la Défense. Les différents spécialistes, snipers, Pathfinders et Joint Terminal Attack Controllers (JTAC), ont également entretenu leur coopération durant l’exercice.

« Ce cours est un concept assez nouveau parmi nos troupes, mais c’est sur le point de changer », a expliqué la Défense. Pour cet exercice, il y avait des parachutistes expérimentés mais aussi des nouveaux paracommandos tout juste sortis du centre d’entraînement de Marche-les-Dames. A l’avenir, toutes les recrues suivront ce cours, lançant la généralisation de cette nouvelle technique de combat rapproché au sein du Special Operations Regiment.
Le théâtre d’opération urbain est le plus probable, vu l’évolution de l’habitat humain et les possibilités tactiques qu’il offre.
https://eurasiaprospective.net/2019/12/30/guerre-urbaine
Pour l’armée française, c’était le 17 juin 1993, à Mogadiscio, un engagement au sol le plus emblématique de la décennie 90, avec l’assaut du pont à Vrbanja, même s’il a été nettement moins médiatisé…
https://lavoiedelepee.blogspot.com/2013/10/mogadiscio-1993-loryx-et-le-faucon-noir.html
Les américains ont montré depuis que pour gagner la bataille,dans ce milieu terrible, il faut de la masse en matériels et en soldats, avec des taux de pertes significatifs:
https://www.lemonde.fr/moyen-orient-irak/article/2017/07/10/la-perte-de-mossoul-est-un-coup-majeur-porte-au-projet-de-construction-d-un-etat-islamique_5158640_1667109.html
J’aimeJ’aime
On parle bien d’actions extrêmement limitées comme la libération d’un otage, vu ce que va devenir l’habitat humain dans les pays susceptibles de le nécessiter!
https://www.ifri.org/fr/publications/etudes-de-lifri/gouverner-villes-africaines-panorama-enjeux-perspectives
Les para-commandos belges vont recevoir de nouveaux pépins comme ceux de la brigade para française, avec l’Allemagne et les Pays-Bas, on parle de 4 300 nouveaux parachutes et 3 100 parachutes de réserve.
J’aimeJ’aime