Le chasseur de mines Narcis de retour en Belgique après un déploiement de 4 mois et demi.

Après un déploiement de quatre mois et demi, le chasseur de mines Narcis est rentré à son port d’attache à Zeebruges. Il était intégré au sein de l’une des deux flottilles de l’OTAN chargées de la lutte contre les mines: le Standing NATO Mine Counter-Measures Group Two (SNMCMG2) et a effectué sa mission en mer Méditerranée, un théâtre d’opérations peu connu pour la Marine belge.

Durant sa mission, le chasseur de mines Narcis a pu évoluer au côté de chasseur de mines néerlandais Zr.Ms. Vlaardingen avec qui il a fait route pour rejoindre la mer Méditerranée au début du mois d’août. Ce dernier était déjà rentré aux Pays-Bas à la fin du mois de novembre. La flottille était composée composée de navires français, néerlandais, italiens, turcs et belges. Plusieurs exercices communs de chasses aux mines ont été menés.

En fin de mission, l’équipage du chasseur de mines Narcis a reçu plusieurs visites. Il y a d’abord eu celle du chef de la Marine, l’amiral de division Jan De Beurme, à la mi-novembre. Lors de sa tournée de fin d’année aux militaires belges déployés en opérations, le chef de la Défense, l’amiral Michel Hofman, s’est également rendu à bord du navire le 18 décembre lors de sa dernière escale à Porto.

Lors de son déploiement, une mission en mer Noire était évoquée même si elle était moins nécessaire avec l’accord entre la Russie et l’Ukraine sur le transport de céréales sous l’égide de la Turquie et le départ des premiers navires céréaliers. Au début du mois de novembre, la ministre Ludivine Dedonder avait indiqué que la Défense étudierait la faisabilité s’il y avait une demande ukrainienne et qu’il y aurait des discussions avec les Pays-Bas dans le cadre de la coopération bilatérale entre les deux pays.