La frégate Louise-Marie est à nouveau opérationnelle

La frégate Louise-Marie est prête à être déployée en opérations (crédit-photo
TBN Sten M./BE Défense)

La frégate Louise-Marie est à nouveau opérationnelle.

Sortie de maintenance en septembre 2022, la frégate Louise-Marie a été déclarée opérationnelle en fin de semaine dernière. Après un stage de reconditionnement, l’équipage de la frégate, qui est très jeune, est passée par plusieurs phases, dont les phases finales sont les contrôles d’acceptation et de préparation à la mer 5 et 6 (« Sea Acceptance and Readiness Checks » ou SARC). « Lors de ces contrôles, l’équipage s’entraîne dans des conditions de combat, sous l’œil attentif des responsables de la formation opérationnelle en mer de la flotte, également connue sous le nom de « Fleet Operational Standards and Training » ou FOST », a détaillé la Défense. Le FOST est une unité de la Royal Navy britannique chargée de la formation et de la certification des navires britanniques. Dans le cadre d’une coopération, il se charge aussi de la formation et de la certification des frégates belges.

Durant la semaine avant la dernière ligne droite de la certification, l’équipage de la frégate Louise-Marie s’est entraîné avec la Composante Air et la Composante Terre lors d’un exercice de tir. Des observateurs du bataillon d’Artillerie sont montés à bord d’un NH-90 pour observer l’efficacité du canon de 76 mm et apporter des ajustements si nécessaire. Une coopération qui est appelée à se renouveler.

La frégate Louise-Marie ne sera toutefois pas déployée en opérations dans l’immédiat avec une participation envisagée pour 2024. Durant la deuxième partie de l’année 2023, elle participera à des exercices de haute intensité dans le domaine de la lutte anti-sous-marine, de surface et de défense aérienne afin de pérenniser les compétences d’opérations de haute intensité.

11 commentaires

  1. Question: Devant quelles côtes ont eu lieu ces contrôles d’acceptation par la Royal Navy. A priori, je penche pour les côtes Belges, mais ici ce n’est pas du tout dit. Dommage.

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  2. Autrement dit : ns. n’avons pas de frégate point à la ligne tout au plus deux patrouilleurs Castor et Pollux ! C’est pitoyable tout simplement et inutile de se cacher derrière des exercices de hautes intensités avec UN 01 canon de 76mm où sont donc les missiles Exocets ou leurs remplaçants ???

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    • Merci à M.M Courtial. Le Devon est un bel endroit. Quant à la seconde contribution, celle de Francis.J.G, elle est bien trop sévère……Pour ma part et pour le parc des frégates j’estime, pour qu’une permanence opérationnelle authentique soit effective, que l’acquisition d’un troisième bâtiment doit avoir lieu. Encore faut-il débloquer des budgets, avoir les ressources humaines en Belgique et pourquoi pas au Luxembourg et pour ces deux questions ??? Aux politiques de faire preuve de vision, d’imagination, de conviction, de persuasion etc etc. Donc oui, la route est longue.

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  3. Bien-sûr qu’avoir une seule frégate opérationnelle pour la Belgique est insuffisant. C’est d’une évidence totale et 3 frégates (et donc 2 opérationnelles) sont indispensables.
    Hier , si vous avez regardé « QR le débat » sur la UNE présenté par Sacha Daout, vous aurez tout compris sur le mal qui pourrit la Belgique : pays mal géré par rapport aux Pays-Bas et au Danemark, un système politique à nettoyer de A jusqu’à Z car lourdeur administrative , doublons ministériels (j’ai pas trouvé le mot pour dire en 9 exemplaires comme pour les ministres de la santé) , la balle renvoyée de l’un à l’autre en cas de problèmes , débats interminables car 7 partis au pouvoir, ministres notamment wallons totalement irresponsables ( dépense de 47 millions pour la maison des parlementaires au lieu des 16 prévus au départ avec des finances wallonnes dans le rouge vif) et au-dessus du marché , des Belges bien trop gentils, endormis presque car personne ne demande de santions : notamment l’illégibilité de ces irresponsables qui jettent l’argent par la fenêtre.
    Sur le plan comptable , la Belgique a un fond de roulement trop élevé avec tous ces fonctionnaires et mandataires politiques et donc dégage trop peu de cash-flow pour des achats de matériels militaires , l’intretetien des routes, des infrastructures ferrovières , scolaires hospitalières etc …et cela en étant de 3ème pays le plus taxé de l’OCDE.
    Ici , les mandataires politiques s’enrichissent avant tout et nos impôts , on n’en voit que très peu la couleur.
    Résultat : dans les années 70, on achetait 160 F-16 et aujourd’hui avec un PIB plus élevé , on achète 34 F-35.
    Entretemps, la Belgique s’est fédéralisé, a multiplié ses gouvernements. Rappelons-nous les réunions ministérielles de la révision de la constitution réalisées en douce par De Haene au Val Duchesse et sa réponses habituelle aux questions de Frédéric François (le journaliste) : pas de commentaires. Il s’est bien gargé de nous dire que cela nous coûterait les yeux de la tête…

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  4. Bonjour,

    Tout à fait d’accord avec ce qui est dit. 3 Frégates, c’est un minimum. Nous sommes gouvernés par des incompétents ! Autre exemple : seule la Belgique estime que les chars de combat ne servent à rien, sont d’une autre époque alors que les autres pays européens s’en équipent à nouveau … Autre choix pertinent, le F35 ? Et voilà le retour de manivelle de D’assaut : pourquoi je tiendrais compte d’un pays qui a choisi le F35 pour le programme d’avion de 6ème génération ? Bye bye, les retombées économiques en Belgique, tout comme celles du F35. Et oui, hommes politiques belge visionnaires …

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  5. “Petit complément d’information sur notre pays. Ce commentaire est dans la suite de mon commentaire précédent.
    Récemment, Alexander De Croo annonçait un don de 92 millions € de la Belgique à l’Ukraine, don qui provenait de la taxation des intérêts des 198 milliards euros (le chiffre est dans ces eaux-là) , d’avoir russes en Belgique. Ce don arrondissait un chiffre total de l’aide à l’Ukraine que De Croo évalue à 500 millions , chiffre particulièrement bas bien que surestimé vu qu’il prend en compte la valeur à neuf du matériel militaire livré alors qu’il était en fin de course et n’en valait pas le cinquième. Malgré cette surestimation jugée nécessaire par notre gouvernement pour ne pas paraître trop minable auprès de nos voisins européens, la Belgique est bien loin en-dessous des Pays-Bas qui atteignent facilement le 1,5 milliards € sans parler des F-16 qu’il pourrait encore livrer et qui les mettrait largement au dessus des 2 voire 3 milliards € d’aide.
    La dernière partie de mon commentaire , ci-dessous sert à déniaiser les plus naïfs qui sont tellement amoureux de la Belgique qu’ils se font encore des illusions sur celle-ci.
    Revenons sur ces 92 millions. Se servir des taxes sur les avoirs russes est assez malin, il faut le dire mais combien d’entre vous, ont-ils cru que la Belgique donnait l’intégralité de cette taxe aux Ukrainiens? Beaucoup. En réalité, les fonds russes , géré par la société belge Euroclear, ont rapporté plus de 600 millions € à la Belgique en taxe et les 92 millions en représentent donc seulement 15%. Notre générosité est donc toute relative. Les 500 millions restants ont déjà été comptabilisés pour boucher les trous budgétaires 2023 de notre pays et au dessus-du marché , les  » recettes russes »de l’année prochaines serviront à boucler le budget 2024.
    Petit problème : il est question que l’Europe oblige la Belgique à envoyer l’intégralité de ces taxes sur avoir russes à l’Ukraine, ce qui contrarie le gouvernement.
    Minables, n’est-on-pas?”

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  6. 3 frégates alors qu’on en a deux en commande qui ne seront pas complètement équipées. Il faut arrêter de rêver.

    La situation belge est inextricable et ne pourra se résoudre que par une dissolution du pays. La Flandre sera mieux gérée que la Wallonie, sans doute, la Wallonie finira au FMI, et Bruxelles sera une curieuse composition, sorte de ville connectée à la Flandre, déconnectée de la partie francophone bien qu’elle soit elle-même une ville francophone, peuplée de fonctionnaires internationaux hors-sol ne payant aucun impôt et au train de vie très élevé, et de quartiers grand-remplacés infréquentables.

    C’est la seule solution pour rationnaliser. Hors de cette solution, vous aurez toujours un état trop dépensier. C’est connu depuis très longtemps: pour chaque euro de recette (fiscale) le taux de redistribution en belgique est plus faible qu’en France ou en Allemagne. Pourquoi? Parce que les frais de fonctionnement des hydres fédérales et fédérées pompe tout.

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  7. Le problème de la non-operationnalité de nos fregates est avant tout du à l ‘inexperience de nos marins et à leurs niveaux intellectuels beaucoup trop bas. L’armée belge n’arrivant pas à recruter des hommes (ou femmes) avec un niveau de connaissances assez bon, elle est obligé d’accepter ceux qui « veulent bien venir ». Quand il y avait encore la conscription, il y avait une émulation entre differents niveaux intellectuels (des jeunes de niveau plus bas mélangés avec de jeunes universitaires) qui faisait en sorte que le niveau général de formation était plus élevé. Et ceci malgré que les conscrits ne faisaient que 12 mois de service. Cela est surtout renforcé par le fait que la plupart des systèmes sur les navires modernes sont complètement informatisés alors que certains marins savent à peine ce qu’est « windows ». Ils s’engagent à la Marine en croyant assembler des cordages et monter dans des mâts, mais ils se retrouvent devant un grand écran d’ordinateur (avec mille boutons) pour gérer le vol d’un missile Exocet ou Harpoon sans connaitre les bases de l’électronique de vol. Je crains que les équipages qui seront formés pour les nouvelles fregates ASWF ne seront jamais operationnnelles. Triste au prix qu’elles vont couter…

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