
Le gouvernement a approuvé la prolongation et l’extension de l’assistance militaire belge au Niger.
Le plan des opérations 2019 marquait une surprise avec une contribution militaire plus significative au Niger. « Le conflit au Mali a un effet déstabilisant sur les pays voisins, comme le Niger. Afin de développer et de soutenir les capacités de lutte contre le terrorisme d’un ensemble de pays de la région (notamment le Niger et le Burkina Faso) », expliquait le communiqué du ministre Sander Loones avec la volonté de la Belgique d’attaquer le problème du terrorisme à la source. Le Conseil des Ministres a approuvé ce vendredi les contours de cette mission qui sera parmi les plus importantes de la Composante Terre en 2019.

Parmi cette contribution, on note la traditionnelle participation à l’exercice Flintlock avec une vingtaine de militaires de janvier jusqu’au début du mois de mars. Le gros des troupes sera déployé à partir du mois d’avril avec un détachement de 35 militaires qui exécutera un programme d’entraînement tactique au profit d’une unité spéciale de reconnaissance dans les environs de Niamey pendant quatre mois. Un deuxième gros détachement de 40 militaires formera une unité d’intervention des forces armées nigériennes à Maradi durant cinq mois à partir du mois d’août. Ces deux détachements serviront à appuyer la création d’un centre d’entrainement de commandos et des forces spéciales. Dix militaires resteront présents tout au long de l’année à Niamey. Sur une période de sept semaines en tout, cinq militaires formeront et entraîneront une unité d’escorte motorisée nigérienne. Durant toute l’année, entre 30 et 50 militaires belges seront présents de façon permanente au Niger.

Depuis la fin de l’année 2017, un détachement d’une dizaine de militaires belges sont présents au Niger pour une mission d’instruction, appelée opération New NERO. En 2018, la contribution avait déjà augmenté. Un détachement de 25 militaires avait formé une unité d’intervention nigérienne pendant huit semaines. Le Military Police Group avait entraîné des motards de la gendarmerie nigérienne, une mission qui sera donc renouvelée. Actuellement treize militaires belges sont présents au Niger.
L’armée ne se contente pas de former l’armée nigérienne sur son propre sol. Le centre d’Entraînement des Commandos de Marche-les-Dames avait accueilli pour la première fois en 2017 dix officiers nigériens dont six avaient reçu leurs bérets verts le 3 août après dix-sept semaines de formation intensive.
[…] 2018, le site A l’Avant-Garde évoquait déjà l’implication de plus en plus importante de l’armée belge au Niger à travers […]
J’aimeJ’aime