
Depuis 2017, l’armée belge est déployée au Niger, un nouveau théâtre d’opérations en plein développement. Nina Wilèn, en charge du programme Afrique pour l’Institut Egmont, un think-tank belge sur les relations internationales et un centre de recherche, a consacré une note politique sur le sujet.
Fin 2018, le site A l’Avant-Garde évoquait déjà l’implication de plus en plus importante de l’armée belge au Niger à travers l’opération New Nero. En 2019, elle s’agrandira encore et sera une opération significative de la Composante Terre. A travers cette note, Nina Wilèn met le focus sur le rôle des Forces Spéciales belges à l’origine de l’opération et la nouvelle stratégie mise en place par la Défense.
Après l’arrêt des partenariats militaires avec le Rwanda, le Burundi et le Congo, la Défense a cherché un nouveau partenaire au Sahel et s’est tournée vers le Niger, un pays où plusieurs armées de pays occidentaux s’installent. Les forces spéciales ont débuté en 2017 une collaboration avec l’armée nigérienne sous une stratégie de localisation avec une approche minimaliste en lien avec les forces spéciales des autres pays. Avec une équipe de 10 personnes, le Special Forces Group (SF Gp) a développé un programme d’enseignement (POI) pour standardiser la formation des bataillons d’intervention spéciale nigériens. Il a également le rôle de coordinateur externe du projet Génération des forces spéciales nigériennes. La formation d’une unité d’intervention des forces armées nigériennes à Maradi durant cinq mois à partir du mois d’août doit permettre de tester ce programme.
Nina Wilèn aborde les défis pour l’avenir de l’opération: le développement démocratique du Niger, la collaboration avec les autres pays occidentaux et les différents agendas au sein de la Défense belge.
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