L’amiral de flottille belge Renaud Flamant a pris la tête de l’opération Agenor

Passation de relais entre l’Italie et la Belgique à la tête de l’opération Agenor (crédit-photo EMASOH)

L’amiral de flottille belge Renaud Flamant a pris la tête de l’opération Agenor.

L’amiral de flottille belge Renaud Flamant a pris la tête de l’opération Agenor, le volet militaire de la mission européenne EMASOH (European Maritime Awareness in the Strait of Hormuz) dans le détroit d’Ormuz, ce 27 janvier. Il succède à l’amiral de flottille Stefano Costantino de la marine italienne, qui dirigeait cette mission depuis juillet 2022. Ce dernier avait d’ailleurs remplacé l’amiral de flottille belge Tanguy Botman. On assiste donc à un relais Belgique-Italie. Le commandement belge aura lieu jusqu’au début du mois de juin.

Cette mission a été approuvée par le Conseil des ministres du 13 janvier dernier. « Par cet engagement limité, la Belgique montre sa solidarité et sa loyauté envers ses partenaires européens. En outre, cet engagement permet à la marine belge d’élargir son expérience opérationnelle dans un état-major international et de renforcer l’interopérabilité avec ses partenaires internationaux. Enfin, le commandement d’Agenor assurera une grande visibilité internationale à la Défense avec un engagement limité en personnel et en moyens », expliquait le communiqué. L’amiral de flottille Renaud Flamant est accompagné dans sa mission par six officiers et sous-officiers d’état-major.

L’amiral de flottille Renaud Flamant a une longue carrière militaire de 40 ans. Il était tout jeune officier quand il a été déployé d’abord sur le chasseur de mines Myosotis et puis sur le chasseur de mines Dianthus lors de la guerre du Golfe. Nous avions eu l’occasion de l’interroger sur cette période. Entre 2010 et 2011, il a commandé la frégate Léopold Ier. Membre de la Cellule Stratégie du ministre de la Défense Steven Vandeput, il a été le rédacteur de la Vision Stratégique parue en juin 2016 avec le capitaine-commandant Pieter-Jan Parrein. Avant sa prise de fonction, il était attaché de Défense à l’ambassade belge au Royaume-Uni, ce qui aurait dû être son dernier poste. Il bouclera la boucle avec ce commandement là où a commencé sa carrière d’officier opérationnel.

La mission EMASOH, lancée en février 2020, rassemblait huit pays européens au départ: l’Allemagne, la Belgique, le Danemark, la France, la Grèce, l’Italie, les Pays-Bas, et le Portugal face à un regain de tensions dans la région du Golfe et du détroit d’Ormuz. En juillet 2021, la Norvège a décidé de la rejoindre. La France reste la nation-cadre de l’opération puisqu’elle fournit en très grande majorité des navires engagés dans l’opération.

3 commentaires

  1. Ce fameux Amiral Be. et ses six acolytes qui n’ont donc aucun navire de leur propre Force Navale pour les héberger et nous représenter : pauvre de nous ; m’enfin on ne doit plus dire Force Navale puisque nous n’en avons presque plus ( Marine Be. )

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