Marie-Madeleine Courtial

Un nouveau camouflage pour les Dingo luxembourgeois qui seront déployés en Roumanie

Le nouveau camouflage des Dingo luxembourgeois qui seront déployés en Roumanie (crédit-photo LU Arméi)

Un nouveau camouflage pour les Dingo luxembourgeois qui seront déployés en Roumanie.

A partir du 1er mars prochain, l’armée luxembourgeoise déploiera un détachement de 25 hommes en Roumanie dans le cadre de la mission enhanced Vigilance Activities (eVA). Les militaires luxembourgeois seront intégrés au sein d’un bataillon multinational, qui comprend la Belgique, la France et les Pays-Bas. Ils effectueront notamment des missions de reconnaissance. Le Conseil de gouvernement du 12 décembre a validé cette mission pour une durée de deux ans et demi.

L’armée luxembourgeoise a présenté hier le nouveau camouflage qu’arboreront les cinq véhicules Dingo qui seront déployés en Roumanie. « Le camouflage est fait de formes géométriques triangulaires, afin de mieux répondre à l’évolution des capteurs et à la multiplicité des théâtres d’opération », a-t-elle expliqué. Le concept de camouflage défini reprend les quatre couleurs suivantes: la peinture de fond est constituée en beige (RAL 1039) et complémentée par les couleurs olive light (RAL 6040), olive green (RAL 6003) et Nato black (RAL 9021). Les couleurs et structures se déclinent en fonction des trois environnements type auxquels les militaires luxembourgeois doivent faire face en zone « centre Europe », « zone désertique » ou « zone enneigée », précise le communiqué.

L’exécution du projet a été assurée par les Services logistiques de l’armée luxembourgeoise en étroite collaboration avec une entreprise nationale spécialisée. Le projet a été réalisé en l’espace de trois mois entre la définition du besoin et la présentation officielle.

Les Dingo luxembourgeois seront remplacés à partir de fin 2024 par l’Eagle V de GDELS. En 2026, ils devraient être définitivement retirés du service.

6 commentaires

  2. Véhicule trop haut et mal équilibré ! On se souvient encore des camions belges qui se tout seuls sur les pistes du Kosovo !
    On s’interroge aussi sur l’achat des Griffons qui sont aussi de gros icebergs inversés !
    C’est bien d’élever la caisse à cause des mines, mais si c’est au prix de la stabilité, où est la plus-value ? Sans compter que plus t’es haut, plus tu es une cible de choix !

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  4. En effet, c’est un beau camouflage. Le conflit en Ukraine rappelle durement que tout doit être tenté pour limiter sa signature visuelle et infrarouge sur le terrain des opérations. Un intervenant souligne que le véhicule est visuellement massif et doté d’un centre de gravité haut. C’est vrai aussi pour le GRIFFON. Ce qui est grave c’est que l’un et l’autre ont été conçus pour faire face à des conflits asymétriques et limiter la casse pour le personnel en cas d’IED ou de Mine. L’ armement est lui-aussi limité. Pour les même raisons. Un conflit de haute intensité , dont le risque potentiel n’est pas négligeable , requiert, lui, du matériel différent. Visuellement bien plus discret et mieux armé en fonction des véhicules adverses pouvant être rencontrés. L’armement de ces derniers (hors chars) se situant au niveau de canons automatiques de 30 mm. Apparemment, que ce soit en France, en Belgique ou au Luxembourg, « on » n’ont pas encore amendé la perception des risques et des besoins. A la lumière desquels une partie du parc devrait sûrement être constitué d’engins chenillés agiles, compact et très bien armés. Dans le genre, par exemple, du superbe CV90 Mk4. Il est vrai que sévissent encore certains influenceurs politiques qui revendiquaient « une armée de paix ». Par contre, les Griffons et Dingo pourraient remplir des fonctions de sécurité et de soutien , en seconde , mais surtout contribuer à la sécurité intérieure face à de possibles/probables actions (en cas de guerre) contre les bases et les nombreuses infrastructures d’intérêt stratégique. Quand les amis luxembourgeois remplaceront leurs Dingo, j’espère qu’ils les conserveront sous cocon, en réserve. Une base UNIMOG, cela vit longtemps.. C’est quelque chose à systématiser pour autant que les matériels remplacés disposent encore d’un certain potentiel, bien sûr. Dans le même ordre d’idée, j’espère que les belges mettront leurs DINGO en réserve dès lors qu’ils seront remplacés par les fameux GRIFFON ; Au-delà , j’espère qu’on va comprendre, dans les trois Pays cités, qu’il est temps de se constituer une composante terrestre réellement apte au combat. En qualité et quantité. Quitte à ce qu’on se limite à bien se former dessus « en temps de paix ». Mais qu’on pourrait sortir et utiliser rapidement en cas de danger. Ce processus économique mais fiable, se pratique dans certains Pays.

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