
Le SGRS a publié son premier rapport annuel.
Depuis sa création en 1998 dans sa forme actuelle, le service de renseignement militaire belge n’avait encore jamais publié de rapport. Fin avril, la ministre Ludivine Dedonder et le vice-amiral Wim Robberecht, chef du SGRS depuis août 2021, ont présenté son premier rapport annuel de 36 pages pour l’année 2022. Le document aborde l’histoire du service, sa structure et ses missions au travers de ses différentes directions.
« Au moment d’écrire ces lignes nous faisons le constat que les activités d’espionnage et d’ingérence étrangère ont atteint des niveaux qui n’avaient plus été atteints depuis la guerre froide. Les principales menaces qui pèsent sur la sécurité nationale sont, outre cette ingérence, l’extrémisme violent, le terrorisme et les activités cyber malveillantes », explique le vice-amiral Wim Robberecht dans le mot d’introduction. Sur la Russie, le rapport explique que plusieurs expulsions ont entraîné une réduction temporaire des capacités de renseignement russe sur le territoire belge mais les services de renseignement russes s’adapteront à l’évolution de la situation pour répondre à leurs besoins en matière de renseignement, précise-t-il toutefois. La menace terroriste reste quant à elle stable. Le SGRS note qu’il n’y a plus de structure dédié à d’opérations extérieures centrée sur les pays occidentaux. Une attaque perpétrée par une personne isolée représente le scénario le plus probable selon le SGRS.
Durant le courant de l’année 2022, le SGRS a établi son Plan Directeur pour les années 2023 à 2027 avec trois volets complémentaires: le volet « opérationnel » qui détermine les activités planifiées à court et moyen termes, dans le respect du cadre légal, des engagements internationaux et des directives supérieures; le volet « ressources » qui fait le point sur les moyens dont devra disposer le SGRS et leur évolution dans le temps et en dernier le volet « fonctionnement » qui s’attache à fixer les lignes de force des projets les plus importants pour l’amélioration et le maintien de l’opérationnalité du SGRS. Selon les chiffres fournis dans le rapport, le SGRS a recruté 26 civils et 53 militaires en 2022. Le service compte 69,7% de militaires et 30,3% de civils.
Le rapport accorde aussi une place non-négligeable au tout nouveau Cyber Command créé en octobre 2022. Ce dernier est organisé autour de deux directions. En premier, il y a la Direction Cyber Force qui est constituée de quatre unités primaires subordonnées: l’unité des cyber opérations défensives (UCD), l’unité de collecte Cyber-SIGINT (CSCU), l’unité de collecte d’influence numérique (DICU) et enfin la plate-forme Cyber(space) Threat Intelligence. En deuxième, il y a la Direction « Cyber Development & Readiness » qui est chargée du développement des capacités de cyberdéfense à l’appui du SGRS et des Forces Armées.
Nous pouvons voir que la menace islamiste est entretenue:
https://www.levif.be/belgique/justice/arrestations-en-flandre-7-partisans-de-letat-islamique-soupconnes-de-preparer-un-attentat/
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L’espace SCHENGEN est une passoire, iĺustration supplémentaire:
https://www.lorientlejour.com/article/1336572/un-irakien-soupconne-de-crimes-de-guerre-a-bagdad-arrete-en-belgique.html
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Bonjour Madame,
Une erreur s’ est glissée dans votre écrit car la personne annoncée comme étant le photographe (V. Bordignon) de l’ illustration n’ en est pas l’ auteur. C’ est en effet moi qui ai réalisé cette image ; toute chose que vous pourrez vérifier dans les données exifs de cette photo. Pourriez-vous dès lors avoir l’ amabilité de bien vouloir corriger l’ information.
Grand merci à vous par avance .
Bouillon Patrick
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Bonjour Monsieur,
Je vous invite alors également à vous adresser à la Défense car si j’ai mis ce crédit, c’est parce que c’est ce qui était écrit sur leur site. Je fais la modification.
https://beldefnews.mil.be/decryptage-du-renseignement-de-la-securite-et-de-la-cyber-defense-militaires-en-2022/?lang=fr
Bien à vous,
Marie-Madeleine Courtial
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Erreur ou pas erreur, Madame Dedonder par son sourire, elle nous fait oublier l’absence de celui-ci chez sa ex-collègue française Parly. En 05 ans et sur ce plan, elle n’évolua pas. Son remplaçant est quant à lui tout aussi triste. Peut être cela est-il du à « L’importance de la Charge » ou encore au » manque de gros budgets » ?. Qui a une information ?
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