Le Special Operations Regiment remplace Tropical Storm par un exercice en Hongrie

Une solution de remplacement a pu être trouvé par la Défense après l’annulation de Tropical Storm (crédit-photo IPR SOR)

Le Special Operations Regiment remplace Tropical Storm par un exercice en Hongrie.

Suite au coup d’état au Gabon du 30 août, la ministre Ludivine Dedonder avait pris la décision d’annuler l’exercice Tropical Storm, qui a lieu tous les deux ans et permet au Special Operations Regiment de garder une expérience africaine. Cette décision n’avait pas ravi la Défense d’autant plus qu’aucune date n’était évoquée. Une solution de remplacement a pu être trouvé malgré un délai très court pour se réorganiser ce qui a fait dire au colonel Frédéric Linotte,  commandant du Special Operations Regiment, que la tenue de l’exercice Eastern Breeze en Hongrie tenait d’un petit miracle. Cet exercice a ainsi testé immédiatement l’état de préparation et l’interopérabilité des militaires déployés.

Au début du mois de décembre, l’exercice Eastern Breeze a rassemblé 500 militaires du Special Operations Regiment ainsi que des éléments de la Composante Air avec un A400M et trois A109 et deux NH90 plus le 29ème bataillon logistique et le 14ème bataillon médical. Les para-commandos du 2ème bataillon de commandos et du 3ème bataillon de parachutistes se sont déployés par rotation. Ils se sont relayés en tant que Special Operations Task Group pour mener à bien diverses tâches comme une opération d’entrée initiale depuis la Belgique en Hongrie avec un A400M, un déploiement stratégique par la route et par les airs, des insertions et des extractions, des parachutages tactiques à basse altitude, des opérations de détention délibérée, des reconnaissances spéciales, de la récupération de personnel, et des exercices à balles réelles.

L’exercice Eastern Breeze a permis de maintenir certaines qualifications de base, indispensables pour mener des opérations, mais aussi « de s’entrainer dans des domaines plus spécifiques tels que les évacuations médicales, les tirs depuis des hélicoptères, les sauts, les opérations d’atterrissage tactique, ainsi que l’utilisation de lunettes de vision nocturne », a précisé la Défense. L’exercice s’est terminé le 15 décembre.

5 commentaires

  1. Je rectifie ; entre 10000 et 15000 euros l’heure de vol ; soit deux NH90 coûtent 20 000 à 30000€ l’heure de vol !
    Et dire que certains critiquent le F-35 qui offrent de toutes autres prestations pour à peine plus cher à l’heure de vol.
    Au lieu d’envoyer cet hélicoptère à la casse, les états Européens doivent faire avec ce gouffre financer ! Quelle honte.

    https://www.lecho.be/economie-politique/belgique/general/frederik-vansina-le-nh90-est-un-helicoptere-tres-complexe-a-mettre-en-uvre/10236020.html

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