Les opérations belges seront dans la continuité pour 2024

Les principales opérations belges en 2024 auront lieu sur le sol européen (crédit-photo PAO FLF LTU)

Les opérations belges seront dans la continuité pour 2024.

La ministre Ludivine Dedonder a présenté les opérations 2024 de la Défense belge en marge de son déplacement au détachement belge à Cincu en Roumanie. Il n’y aura pas de grand changement, l’Europe de l’Est restant une priorité alors que le Sahel n’est plus qu’un théâtre d’opérations mineur. Dans le cadre du dispositif désormais Forward Land Forces, la Composante Terre aura deux détachements déployés, l’un en Roumanie et l’autre en Lituanie. Ce sont les Chasseurs Ardennais qui prendront le relais des Lanciers en 2024 en Roumanie tandis que le bataillon de Chasseurs à Cheval (ISTAR) ira en Lituanie pour une durée de six mois. Le détachement de F-16, qui a été déployé en décembre à Siauliai en Lituanie, poursuivra sa mission jusqu’en mars 2024.

En Afrique, la ministre annonce la fin de l’opération New Nero au Niger suite au coup d’état mais « la Défense reste présente pour continuer à surveiller les activités et la situation générale dans la région », est-il indiqué sans plus de précisions sur la forme. Les principales activités concerneront le Congo et le Bénin où la Marine belge forme des équipages contre la piraterie depuis plusieurs années. Quelques militaires belges sont toujours actuellement présents au sein de l’EUTM Mali.

Plus d’un an après sa sortie de maintenance, la frégate Louise-Marie connaîtra son premier déploiement opérationnel comme l’avait révélé le journaliste Kasper Goosens sur son blog. Elle rejoindra l’opération Agenor dans le détroit d’Ormuz en avril et mai 2024. Ce déploiement se fera sous commandement belge puisque l’amiral de flottille Hans Huygens a pris la tête de l’opération ce mois-ci jusqu’en juin 2024. C’est la deuxième fois que la Marine belge déploiera une frégate dans le détroit d’Ormuz après la frégate Léopold Ier en avril 2021. Dans un autre domaine, la Marine belge continuera de déployer des chasseurs de mines, le Crocus et le Lobelia, au sein du Standing NATO Mine Counter-Measures Group One (SNMCMG1). Le Crocus a déjà été déployé en 2023 entre août et novembre. Quant au Lobelia, il est sorti maintenance en avril 2023 alors que le Primula, lui, y est entré.

La Défense belge poursuivra sa participation à la mission EUMAM Ukraine. Cinquante militaires belges, essentiellement du personnel technique, avec 2 F-16, des avions d’entraînement biplaces, seront déployés au Danemark pour la formation des pilotes ukrainiens. La Belgique dispense également des formations dans le domaine du déminage. La ministre Ludivine Dedonder s’est d’ailleurs rendu dernièrement à une remise de certificats à dix militaires ukrainiens à la Navy Academy d’Ostende. A cette occasion, elle a indiqué que la Belgique avait proposé le don d’un chasseur de mines à l’Ukraine en plus des deux promis par les Pays-Bas en mars de cette année. Il n’en avait pas été question jusqu’ici, la Belgique n’apportant qu’un soutien dans la formation.

Sur le territoire national, l’opération Spring Guardian de surveillance de la centrale nucléaire de Doel se poursuivra l’année prochaine. Elle avait été réactivée en mai dernier et devait se terminer fin décembre. Mais le Conseil des ministres du 15 décembre l’a prolongé jusqu’au 30 avril 2024.

Selon la Défense, il y aura au plus 1.000 militaires en opération en 2024, pour environ 850 actuellement. D’ici l’été, ce nombre tombera à 500, la moyenne se situant autour de 700 sur l’année. En 2022, la moyenne était de 419 militaires.

24 commentaires

  1. En cette fin d’année, le chef de l’armée, l’amiral Hofman a déclaré : « la Belgique doit se préparer à la guerre ».
    Suite aux mensonges répétés de l’armée, à la propagande en matière de Défense (SCAF) et au silence journalistique de complaisance, figurez-vous que certains de nos concitoyens croient que la Belgique dispose d’une armée solide cf une liègeoise interviewée dans l’émission « Ce n’est pas tous les jours dimanche » d’il y a 3 jours.
    Voici comment notre gouvernement a géré et gère encore l’armée dans ce pays. Extraits choisis du site néerlandais ORYX.
    Bonne lecture et joyeux Noêl chers amis.

    Même au milieu de la guerre russo-ukrainienne en cours, le budget de la défense de la Belgique pour 2023 a connu une augmentation de seulement 0,01 %. par rapport à 2022, atteignant un total de 1,19% de son PIB. En fait, les dépenses de défense de la Belgique en pourcentage de son PIB sont les deuxièmes plus basses au sein de l’OTAN, derrière le Luxembourg.

    Non seulement la Belgique alloue un budget relativement faible à son armée, mais elle a également obtenu des retours sur investissements étonnamment limités en termes de capacités militaires. Cet écart devient évident lorsqu’on compare les dépenses de défense de la Belgique à celles de pays comme le Danemark. Bien que la Belgique dépense près de 1,5 fois plus en matière de défense et compte deux fois la population du Danemark, ce dernier parvient à offrir une armée plus importante et mieux équipée. Pire encore, la Belgique a fait preuve d’efforts minimes dans l’intégration de ses forces terrestres avec les pays voisins afin d’améliorer l’interopérabilité. Malgré l’achat d’un grand nombre d’AFV français, on constate une absence notable de plans concrets d’intégration d’unités avec la France. En revanche, les Pays-Bas ont pleinement intégré leur armée à l’armée allemande, un exploit réalisé malgré la diversité des équipements utilisés par les deux forces.

    Une préoccupation notable qui pèse sur les forces armées belges est son manque de reconnaissance sérieuse, notamment au sein même de la Belgique. Au fil du temps, les forces armées belges se sont retrouvées à assumer le rôle d’un établissement d’enseignement pour la jeunesse belge et à servir de canal pour canaliser les dépenses de défense vers les industries locales. La tendance actuelle à détourner l’attention de la mission principale de défense des Forces armées belges a été encore exacerbée par le gouvernement belge actuel, avec en première ligne la ministre de la Défense Ludivine Dedonder. Des exemples récents incluent des décisions telles que le détournement de 100 millions d’euros destinés à des projets de défense vers l’Agence spatiale européenne (ESA) pour l’envoi d’un astronaute belge dans l’espace et l’investissement de 360 millions d’euros dans une éventuelle collaboration dans le futur système aérien de combat franco-espagnol, malgré le fait que que la Belgique attend toujours la livraison de son premier avion F-35.
    Ces investissements deviennent encore plus déconcertants si l’on prend en compte le manque actuel de capacités de défense aérienne de la Belgique. La Belgique ne dispose pas de systèmes de défense aérienne efficaces ; au contraire, il lui manque tout type de système de défense aérienne basé au sol. Cela place la Belgique parmi un trio de pays de l’OTAN dépourvus de systèmes de défense aérienne, aux côtés du Luxembourg et de l’Islande (cette dernière étant totalement dépourvue d’armée). Cette situation remarquable est le résultat d’années de mauvaises décisions stratégiques et de sous-financement qui ont érodé les Forces armées belges au point qu’elles ne pouvaient même pas se permettre d’exploiter quelques systèmes portables de défense aérienne (MANPADS), laissant une armée entière sans aucun moyen de défense aérienne basée au sol depuis 2017. Bien que le ministère belge de la Défense ait récemment annoncé son intention de (ré)établir une capacité de défense aérienne, il faudra attendre au moins 2030 pour que ces projets se concrétisent.

    Relativement peu coûteux et donc présents dans les arsenaux militaires de presque tous les pays du monde, l’exploitation en cours des MANPADS s’est néanmoins révélée trop coûteuse pour l’armée belge, conduisant à leur retrait sans remplacement en 2017. En 2023, un peloton équipé de ces systèmes d’armes sera mis en service, levé pour fournir une capacité de défense aérienne provisoire jusqu’en 2030.
    Révélée en février 2022, la vision militaire de la Belgique se concrétise sous la forme du plan STAR (Sécurité, Technologie, Ambition et Résilience). Ce projet stratégique prévoit un investissement de 10,2 milliards d’euros pour renforcer les capacités militaires et porter le budget de la défense à 1,54 % du PIB belge d’ici 2030. Malgré cet engagement, il semble y avoir un manque d’urgence pour transformer ces engagements en des investissements concrets. Notamment, la Belgique, l’un des quatre pays de l’OTAN sans artillerie lourde (les autres étant l’Albanie, le Luxembourg et l’Islande), s’appuie actuellement sur 14 obusiers remorqués français LG1 de 105 mm pour fournir un appui-feu aux forces terrestres. En 2022, une commande de neuf canons automoteurs Caesar de 155 mm a été passée en France pour leur remplacement. Au lieu d’acquérir une variante Caesar déjà en production, la Belgique a opté pour une variante Caesar 6×6 qui est encore en phase de développement. Le pays devra donc attendre 2027 pour recevoir ses premiers systèmes. En comparaison, le délai écoulé entre l’achat par le Danemark de 19 automoteurs ATMOS 2000 8×8 auprès d’Israël en mars 2023 et l’arrivée des systèmes initiaux n’a été que de cinq mois.
    Sans doute motivée par l’invasion russe de l’Ukraine, la Belgique a ensuite augmenté ses besoins futurs en canons automoteurs Caesar 6×6 NG de 9 à 28. Bien que la (future) acquisition de 28 Caesar 6×6 semble être une amélioration significative des capacités, en particulier par rapport aux normes belges, les capacités réelles qu’apportent les 28 canons automoteurs à roues laisseront toujours la Belgique avec l’un des arsenaux d’artillerie les plus faibles de l’OTAN. Compte tenu de la durée nécessaire à l’ensemble de l’effectif des Caesars pour atteindre le statut opérationnel et aux équipages pour suivre une formation, très probablement d’ici le début des années 2030, le processus d’acquisition, de formation et d’exploitation d’une modeste sélection de 28 canons automoteurs à roues s’étendra sur une décennie complète. À titre de comparaison, la Pologne a passé commande et reçu avec succès 24 canons automoteurs K9 en provenance de Corée du Sud en un peu plus de six mois.
    Ce qui reste au sein de la composante terrestre est une collection hétéroclite de VCB à roues actuellement concentrés au sein d’une seule brigade moyenne de grande taille. Malgré sa taille, la brigade ne dispose actuellement d’aucune capacité de défense aérienne et s’appuie uniquement sur 14 obusiers remorqués de 105 mm avec une portée de seulement 14 km pour l’appui-feu. L’inventaire actuel des véhicules à roues n’est guère meilleur, avec un mélange de types de véhicules qui ne sont pas particulièrement bien adaptés aux rôles auxquels ils sont destinés. Dans sa quête de remplaçants, la Belgique a rejoint le programme français Scorpion en 2017, ce qui s’est traduit par une commande de 60 véhicules de reconnaissance à roues EBRC Jaguar et de 382 APC à roues VBMR Griffon. Bien que ces véhicules soient très performants en eux-mêmes, ils ne contribueront guère à améliorer la puissance de feu réelle de la brigade (bien qu’ils introduiront une amélioration significative dans la mise en réseau des systèmes). Malgré une demande croissante de l’OTAN pour des AFV à chenilles lourdement armés et blindés, qui ont une fois de plus prouvé leur supériorité sur les AFV à roues en Ukraine, la Belgique est en passe de devenir l’un des trois pays de l’OTAN à ne pas exploiter de véhicules à chenilles, aux côtés de l’Islande et du Luxembourg. Je le répète, l’Islande ne possède pas d’armée et le Luxembourg compte un peu plus de 300 000 citoyens.

    Contrairement à la croyance populaire, la réintroduction des AFV à chenilles ne nécessiterait pas une flotte importante pour être efficace. Le Danemark, par exemple, exploite actuellement une flotte de 44 chars Leopard 2A7 et 44 IFV CV9035DK, ainsi qu’une vingtaine de véhicules de soutien à chenilles. Même si l’on pourrait douter de l’utilité d’une flotte aussi modeste, elle permettrait de transformer la brigade moyenne en brigade lourde, étendant ainsi ses capacités pour engager un plus large éventail de cibles en temps de guerre, sans qu’il soit nécessaire de s’appuyer sur d’autres États membres de l’OTAN pour fournir des ressources soutien. Néanmoins, la possibilité que la Belgique acquière des AFV chenillés reste extrêmement improbable, en grande partie à cause de l’indécision et du manque de vision qui semblent ancrés dans la planification de la défense belge et du manque de financement fourni par le gouvernement belge. En fait, le rythme des décisions en matière de stratégie et d’approvisionnement est si lent qu’il donne l’impression que la Belgique s’équipe comme si l’invasion russe de l’Ukraine n’avait jamais eu lieu.
    .
    Outre la brigade moyenne, l’armée belge dispose également d’un régiment de forces spéciales. Cependant, l’armée belge et le plan STAR envisagent de former et d’équiper ces forces pour des missions généralement associées aux conflits en Afrique, plutôt que de se concentrer sur le flanc oriental de l’OTAN. Un exemple illustratif en est l’acquisition de huit avions A400M et de huit hélicoptères de transport lourds dédiés aux opérations des forces spéciales. Bien que posséder de telles capacités soit précieux, il faut se demander si une force conçue pour des opérations spéciales dans des pays ne possédant pas de systèmes de défense aérienne correspond aux besoins prioritaires actuels de l’OTAN. La Belgique, en revanche, ne dispose pas de véhicules à chenilles AFV et LMR. Des exemples comme ceux-ci semblent indiquer que le ministère de la Défense belge a du mal à rattraper son retard sur les évolutions mondiales en cours et qu’il est confronté à un désalignement notable de ses priorités par rapport aux besoins de l’OTAN.

    En fait, le leadership de l’actuel ministre de la Défense, Dedonder, est de plus en plus associé à des priorités mal placées. Alors que la Belgique n’a pas encore finalisé un contrat pour 19 canons automoteurs Caesar supplémentaires, manque de capacité de défense aérienne et fait face à des pénuries de munitions en raison de contraintes de financement, Dedonder a réussi à faire passer un investissement de 360 millions d’euros dans le futur système aérien de combat franco-espagnol (FCAS). ) dans un délai de deux semaines. Après avoir choisi de ne pas participer au programme F-35 au début des années 2000, la Belgique a manqué les avantages de la participation industrielle, encore une fois une décision à courte vue qui peut être attribuée à l’ancien ministre de la Défense Flahaut. Dans ces circonstances, une participation précoce au programme FCAS semble logique. Cependant, le FCAS est destiné à remplacer le Rafale français et le chasseur espagnol Typhoon à partir des années 2040, tandis que la Belgique prévoit actuellement que ses F-35 resteront en service jusque dans les années 2060. Compte tenu de la réticence de la Belgique à investir même dans les moyens militaires les plus élémentaires, la perspective que le pays se dote du FCAS et exploite deux types distincts d’avions de combat à partir des années 2040 semble hautement improbable et totalement inutile.
    En bref, la Belgique alloue 360 millions d’euros pour participer à un programme d’avions de chasse dont il est peu probable qu’elle se procure un jour et dont elle pourrait même ne pas obtenir une participation industrielle (significative).
    Ce qui rend ces investissements particulièrement déroutants, c’est que si une guerre éclatait dans un avenir proche, les soldats belges se retrouveraient insuffisamment équipés, manquant de capacités de défense aérienne, de munitions suffisantes et de moyens pour engager des cibles au sol au-delà d’une portée extrêmement maigre de 14 kilomètres. Néanmoins, cela n’a pas empêché le ministre de la Défense Dedonder, chargé d’équiper correctement les soldats belges, de détourner la somme colossale de 460 millions d’euros du secteur militaire pour (éventuellement) stimuler l’économie belge et envoyer un astronaute belge dans l’espace. Ce manque apparent de souci du bien-être des soldats belges ne peut être qualifié que de profondément préoccupant. Tout aussi préoccupante est l’absence d’un tollé public retentissant en Belgique concernant ces faits, en particulier la perspective de soldats belges entrant dans un conflit sans même l’équipement le plus élémentaire pour se défendre. Si l’on veut évaluer une nation à l’aune du traitement qu’elle réserve à ses soldats, la Belgique devrait effectivement baisser la tête, honteuse.

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    • Une diatribe mal traduite, mal informée et orientée. Á qui profite la désinformation?
      On pourrait s’attendre à plus de considérations d’une personne qui se pose en ami.
      Bonnes fêtes

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    • Je ne vois absolument pas l’intérêt de cet article et des positions hors-sol qu’il relaye. Les manques de l’ABL sont criants et certains, et l’on paye des années d’incurie à la fois politique – Flahaut – mais aussi militaire. Des trois armes + le service médical, seule la FAéB a réussi a effectuer la transition post-guerre froide en gardant de la crédibilité.

      Sans doute parce qu’elle était l’arme la moins dépendante des miliciens, mais aussi parce qu’elle a été menée par des chefs qui réfléchissaient. Par ailleurs la comparaison avec le Dk ne vaut que si l’on sait ce que le budget de leur mindef prend en compte. La budget belge prend en compte les pensions des militaires, ce qui grève d’autant le pourcentage nominal annoncé.

      La tirade sur les investissements dans l’ESA et dans le SCAF achève l’impression d’une analyse déconnectée de la réalité: dans une démocratie, l’armée et son budget ont aussi des finalités économiques et politiques – il est normal qu’elle investisse dans des technologies ou des postes qui sont en lien avec son industrie. Il est même plus que normal, c’est une question de bonne gestion, à opposer avec l’acquisition, par exemple, de plateformes aériennes surdimensionnées qui pomperont tout le budget de l’aviation pour les 30 prochaines années transférant immédiatement, et sans aucune compensation ni retombée, de l’argent de la poche des contribuables belges vers les actionnaires d’un conglomérat industriel US.

      Soit dit en passant, les Danois ont développé des séries de frégates et de patrouilleurs totalement indigènes, qu’ils sont les seuls à avoir commandé et à utiliser, de mémoire 4 ou 5 frégates de taille comparable aux frégates Damen que l’on paye aux néerlandais et autant de patrouilleurs. je me demande ce que vaut ce calcul économiquement, mais industriellement, il a beaucoup de sens. Et je doute que ce soit sur le budget seul de leur défense – bref: cet argent sert aussi à cela.

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  2. Ces extraits sont le reflet de la vérité qui n’est ni malveillante ni bienveillante mais simplement la vérité. Ils sont extrêmement bien étayés ce que n’est pas le cas de votre commentaire et magnifiquement traduits. Ils sont un regard sans complaisance de l’étranger.
    Je suis un ami de mon pays et des militaires mais pas des politiques surtout quand ils merdent comme cela.
    Un ami est celui qui a le courage de dire que cela ne va pas quand cela ne va pas.
    On fera l’inventaire du nouveau matériel qui renforcera l’armée belge lors de la prochaine fête nationale c-à-d après 29 mois de guerre russo-ukrainienne et vous verrez qu’il n’y aura rien de neuf à se mettre sous la dent. Inquiétant non?
    Je me suis aussi abstenu de parler de nos futurs drones non armés , de nos « gros subsides » à l’Ukraine qui ne représentent que 15% de ce qu’ont rapporté les impôts sur intérêts des avoirs russes gelés en Belgique via Euroclear (le reste mis dans la poche de la Belgique et ceux de 2024 déjà comptabilisés dans le budget 2024) , de la saga des F-16 usés jusqu’à la corde puis finalement disponibles pour l’Ukraine ,de la réputation de mouton noir de la Belgique au sein de l’OTAN et enfin de l’échec du recrutement suite à l’absence de signal fort niveau budget de la Défence.
    Qu’est-ce qu’on adore ici que ce soit un Américain , un Britannique ou un Français qui vienne se faire trouer la peu à notre place!
    Quand je vois ce qui se passe dans ce pays actuellement, je me demande vraiment si cela valait la peine que mon grand-père meure pour la Belgique dans le camp de la mort de Neuengamme
    (résistance armée – torturé par la Gestapo) le 19 février 1945.

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  3. Oryx affirme des choses fausses ou approximatives à plusieurs reprises. Il fait également des liens entre certains dossiers qui sont assez discutables.

    Etrangement, pas lu de critiques sur d’autres programmes bien plus coûteux, et qui le seront encore plus dans l’avenir et subissant des retards.

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  4. Spéciale dédicace Fabrice Delplanche:

    Le César n’est pas hors de portée pour notre ministre et son CHOD!

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  5. Tout va très bien Madame la Marquise , tout va très bien , tout va très bien…
    Prions pour que la Russie ne nous attaque pas avant 2035 , car comme dit le CHOD, l’armée belge n’est pas à niveau. Il a bien appris à dire « oui chef celui-là » et a bien retourné sa veste au sujet des F-16 indisponibles pour l’Ukraine puis disponibles suivant la ministre comme un bon petit chien chien obéissant. Le principal est de faire carrière et tant pis pour le pays, ses habitants et ses soldats.

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  6. Dédicacé à Alexdelalibre.
    Sketch ridicule et puéril. Le scénariste ne s’est pas foulé, c’est le moins que l’on puisse dire. Que la ministre fasse son job d’abord avant de tourner ces conneries. Moi , il y a longtemps que je ne crois plus au Père Noël , ni à Ladivine Debomber.

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  7. Devoir de vacances pour Ludivine Dedonder : Comment la Belgique pourrait-elle stopper une salve de 15 missiles Zircon lancé à partir d’un sous-marin russe stationné en mer du Nord et lancé sur Bruxelles pour péter le siège de l’OTAN????
    Problème : les missiles Patriot de nos Alliès sur qui on compte toujours ne sont pas situés sur leur trajectoire.
    Même le Père Noël ne pourrait pas les arrêter.

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  8. Réponse à un argument d’Alexdelalibre.

    Dans le budget de la défense danois, les salaires des militaires et les pensions des militaires retraités sont inclus. Le budget de la défense couvre un large éventail de coûts liés à la sécurité et à la défense nationale, y compris les salaires des militaires en service actif, les pensions des militaires retraités, l’entretien des équipements, les opérations militaires et d’autres dépenses connexes. Il s’agit d’un élément essentiel du financement global de la défense pour assurer le fonctionnement et la soutenabilité des forces armées danoises.
    Cela veut donc dire en clair que si il y a une différence pareille entre la Belgique et le Danemark en retour sur investissements en termes de capacités militaires, c’est parce que dans ses investissements le Danemark est davantage orienté puissance de feu que la Belgique qui elle, n’a pas encore compris que la mission primaire d’une armée était de détruire l’ennemi et pas de faire de la Croix-Rouge. Les futures hélicos H145 n’ont toujours pas fait l’objet d’armement de même que nos futurs drones. Cons n’étons pas? Poser la question , c’est y répondre.

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  9. En ce qui concerne les H145M, encore faudrait-il déjà annoncer la commande.

    Pour ce qui est de l’armement, la Ministre a précisé, lors de la dernière séance de questions-réponses au Parlement, qu’il n’en était pas encore question.

    Ca fera sans doute partie du prochain plan comme l’armement des drones, la prise en compte de l’explosion budgétaire du programme frégates, achat ou non de plus de F-35 …

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  10. L’absence d’un tollé public retentissant en Belgique concernant la gestion de l’armée sans aucun renforcement matériel après 2 ans de conflit russo-ukrainien et ici même sur ce site est révélateur des résultats de la manipulation des esprits. Le peuple belge qui manque de fierté, d’identité et d’ambition est sans doute un bon client. Des années de domination étrangère avant une indépendance qui a du être consolidée par la France (général Gérard – siège d’Anvers 1832) montrent que ce pays n’a pas beaucoup de force vitale et que le peuple qui habite cette région est historiquement habitué à la soumission.
    En tout cas, ce que vous me racontez , Monsieur Cremer, sur les tergiversations concernant ces hélicos H145 M qui sont déjà un achat du pauvre par rapport aux hélicos Apache ou Tigre sont tout simplement ahurissants.
    Je plains les citoyens belges qui paient leurs impôts dans ce pays quand on voit à quoi ils sont utilisés!

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  11. Un exemple concert.

    Le gouvernement Michel a, dans sa « Vision Stratégique », prévu l’achat de deux frégates neuves aux Pays-Bas. Budget prévu : un peu moins d’1 Mrd €.

    Le Plan STAR n’a rien modifié au nombre d’unités commandées. Sauf que, depuis on sait que la facture va exploser, on est actuellement à 2.2 Mrd €.

    Ce qui implique que la prochaine planification venant du prochain gouvernement devra acter ce surcoût qui n’est pas définitif, cf publication syndicale qui s’inquiète d’une éventuelle augmentation des coûts de main d’oeuvre en Roumanie (Damen fabrique les coques là-bas).

    pour que le tableau soit complet, y ajouter le fait que le calendrier de livraison a glissé vers 2030, trou capacitaire à la clé.

    Autre exemple, le coût des nouvelles infrastructures F-35, même réflexion que ci-dessus. De 300 Mio, on est passé à 600, le double. Avec obligation de caser ce surcoût dans les budgets présentés.

    Et d’autres surcoûts sont à prévoir avant 2030, à matériel prévu inchangé en nombre. Sans ajouter que des retards de livraisons sont déjà en cours et d’autres à venir. Remarquez que je ne cite aucun programme.

    Quasi personne n’évoque LE point clé dans toute cette hystérie du « il faut plus de matériel et plus vite. Avec quel personnel ?

    Je publie les chiffres donné par un syndicat militaire ici : Octobre 2023

    Effectif total : 23.521

    Dont :

    * 5.521 candidats soldats, sous-off., off.
    * 1.037 cadres + appui et assimilés pour ces candidats
    * 401 malades à domicile ou en attente de VM
    * 625 postes à l’Etranger ou hors-Défense (ambassades, ronds de cuir consulaires …)
    * 392 en formation
    * 331 malades de longue durée
    * 412 en congé de fin de carrière
    * 392 garde ou en repos de garde
    * 1.381 congé ou dispense de service
    * 48 déserteurs
    * 227 en temps partiel
    * 1.726 en télétravail, at home

    * => Reste 11.028

    Autres chiffres, datant de janvier 2021, donc avant la mise en place de la « Composante Cyber » mais qui dit tout quant à la structure de l’Armée. Je prends uniquement les chiffres de militaires, pas de civils.

    Terre : 9.253
    Mer : 1.302
    Air : 4.900
    Médicale : 1.344

    Effectif total : 24.862

    Pourtant, si vous faites l’addition, cela donne 16.799. Soit un différentiel de 8.063 « fantômes », le tiers du total.

    Avoir de l’ambition sur la plan matériel, soit. On réclame une troisième frégate, une escadrille de F-35 en plus … Il faudra commencer par les payer, mais avec quel personnel compte-t-on les opérer ?

    On peut lancer des campagnes de recrutement, à quoi bon, si 3 ou 6 mois après, la moitié des candidats sont partis ? Et la baisse du niveau de recrutement (même pour les pilotes de chasse) ne change rien à l’affaire. Beaucoup parlent et font du vent, signer un engagement de 5 ans, c’est autre chose.

    Au surplus, quand vous aurez comblé ces gaps en personnel, budget et matériel, n’oubliez pas de prendre les décisions politiques adéquates afin d’envoyer tout ce beau monde sur les points chauds du globe, en première ligne, morts au combat à la clé. Pas pour demain …

    Joyeux Noël quand même.

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    • Monsieur Cremer Joyeux Noël,
      1)Merci pour vos infos précises sur les effectifs de l’armée. Le problème du trou de 8 à 9000 hommes entre l’addition des composantes de l’armée et l’effectif total annoncé officiellement a déjà été évoqué mais cela ne fait pas de mal de le rappeler. Un nouveau scandale derrière tout cela?
      Ces chiffres sont catastrophiques et sont le reflet de l’inefficacité de Dedonder. Elle ne fait certainement pas mentir l’idée que ce n’est pas la place d’une femme à la tête de l’armée. La clé du succès est qu’elle aurait dû obtenir un budget de 10 milliards d’euros annuel minimum vu l’état de décrépitude de l’armée. Si on avait fait comme les Pays-Bas, ç’aurait même dû être 20 milliards la 1ère année et 10 milliards les années suivantes. Elle n’a rien obtenu de substantiel question budget (quelques miettes). A ce moment-là, elle aurait dû faire ses valises et tenter une nouvelle carrière sur TIK TOK. L’échec était alors assuré.
      Pas de gros budget pour l’armée = pas d’achat de matériel performant comme des missiles anti-char, de chars, d’armes lourdes, pas d’Himars, pas de Patriot= pas de signal fort pour la jeunesse (les salaires des soldats néerlandais sont 30% supérieurs aux salaires des soldats belges) et vieilles casernes inconfortables =échec du recrutement=armée inchangée voire affaiblie après 2 ans.
      DONC TROP PEU ET TROP LENT ET ECHEC SUR TOUTE LA LIGNE.
      S’est-on donné tous les moyens pour réussir? NON. Certainement pas, même les moyens les plus élémentaires ne furent pas accordés.

      2)Que les coûts du matériel militaire explosent avec le temps, c’est normal surtout suite à la demande internationale qui a explosé. Que les ministres n’aient pas prévu cette inflation des prix, ne fait que confirmer leur manque de professionnalisme. Mais Bon Dieu, comment font les autres pays!
      En dehors d’une attraction sexuelle qu’elle exercerait sur certains, je ne comprends pas du tout le soutien observé ici sur le site web pour Dedonder. C’est l’échec total.

      3)Le silence de plomb de la presse. Dans un pays « normal », la presse aurait fait ses gros titres du manque de réactivité du pays en matière militaire. Il y a-t-il des menaces sur la presse pour qu’elle ferme sa bouche comme cela avait été le cas du temps de Flahaut?
      Chaque fois que l’on parle de l’armée à la télé, c’est toujours très court , peu précis et parfois erroné. Donc le gros de la population n’est pas au courant du manque de sécurité du pays question défense.

      4) Le renforcement de l’armée ne fait donc pas partie des soucis des Belges et sera très peu évoqué dans les programmes électoraux des partis politiques car vu que le peuple belge n’est pas conscientisé , le sujet est peu porteur.

      CONCLUSION : CE PAYS EST TRES MALADE ET SON INSTNCT DE SURVIE EST PROCHE DE ZERO.

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  12. Tout sauf un scandale pour qui connait la maison de l’intérieur …

    Loin de moi de défendre la Ministre en place, juste une situation héritée depuis 30 ans d’incohérences. La situation politique belge étant ce qu’elle est, les partis au pouvoir hier sont aussi ceux qui sont au pouvoir aujourd’hui et le seront demain.

    A la comparaison, que font les Pays-Bas ? Acheter massivement du matériel US et intégrer ses unités Terre à la Bundeswehr. Effet garanti.

    Pour ce qui est de vos affirmations, beaucoup sont fausses puisque la Belgique va acheter des ATGM et participera à l’ESSI par exemple.

    Pour ce qui est du différentiel de 30 % entre salaire NL er FR, curieux de lire vos explications.

    En ce qui concerne la hausse des prix des programmes, la « demande » actuelle n’a rien à voir là-dedans.

    Comme exemple, à l’horizon 2030 : 2 frégates, 3 patrouilleurs, 6 chasseurs de mines : où irez-vous cherchez les équipages ? Mais on vous certifie qu’il faut acheter une 3ème frégate « tout de suite », alors qu’au mieux, elle sera produite en 2032 …

    Il faut plus de F-35, bla bla bla. A l’horizon 2030, TOUS les F-35 devront avoir un réacteur, un radar et des capteurs neufs. Que va coûter cette mise à jour ? Qui va payer ? Et comment ?

    J’attends avec impatience la réponse de certains. :-))))))

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  13. Content d’apprendre l’achat futur d’ATGM. Combien de missiles AT sont-ils prévus et pour quand? Normalement , ils devraient être au moins 2000.
    Quant à l’ESSI, c’est très bien mais c’est pour quand? Parce que question défense anti-aérienne, à part un unique peloton armé de Mistral bien insuffisant pour assurer la défense aérienne d’un pays, on est à poil.(de nouveau, on est dans le symbolique et la poudre aux yeux).
    C’est comme pour les Caesars, pourquoi avoir acheté une version qui n’est pas en production. En attendant à part 14 LG1 de 105 mm , on est de nouveau à poil question artillerie lourde de longue portée.
    Sait-on ce que le mot « urgence » signifie dans ce pays?
    Monsieur Cremer, je ne fais pas partie de l’armée et donc certains achats ont peut-être échappé à ma vigilance. Mais si tous les Belges savaient déjà ce que je sais sur l’armée même avec quelques imperfections , les gens considéreraient normal qu’on donne un coup de fouet au budget de l’armée et ce serait un grand pas en avant dans la conscientisation du pays.
    La différence de salaire entre Belgique et Pays-Bas? Je l’ai lu quelque part, désolé, je ne connais plus la référence. Cette différence a sans doute été réduite depuis car après moult mois (lenteur de nouveau) , les salaires des militaires ont été alignés sur ceux des policiers. Renseignements pris, cela ne serait plus vrai.
    La salaire n’est pas tout pour attirer et surtout garder les jeunes recrues dans l’armée. S’ils ne voient pas de nouveau matériel performant arriver , s’ils sont mal logés dans de vieilles casernes inconfortables, qu’une impression de marasme existe au sein de l’armée avec un manque de soutiens financiers des politiques comme c’est le cas maintenant (même en étant indirectement en guerre), on comprend que ces jeunes tentent leurs chances ailleurs. Tous ne sont pas suicidaires car il faut l’être pour entrer et surtout rester dans une armée aussi mal équipée.
    Les Néerlandais, pas aussi cinglés que les Belges ont gardé un effectif de 66000 hommes dans leur armée, ce qui est déjà de loin un meilleur départ quand il faut reconstruire , avec en plus du nouveau matériel qui va encore arriver dans une armée qui n’est pas délabrée.
    La Belgique est descendue en dessous de la masse critique de 50000 hommes, c’est sa folie qu’elle assume.
    Avez-vous entendu de problème de recrutement dans l’armée néerlandaise?
    Si l’échec persiste , il faudra envisager de supprimer purement et simplement l’armée belge et louer un parapluie militaire américain. Tant pis pour notre souveraineté, ce sera le prix à payer pour les conneries de nos ministres.

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  14. Monsieur Cremer,
    J’ai trouvé les chiffres actualisés (décembre 2023) des salaires.
    Grade Belgique Pays-Bas
    Soldat de base 2 000 € bruts/mois 2 500 € bruts/mois
    Officier de grade inférieur 2 500 € bruts/mois 3 000 € bruts/mois
    Officier de grade supérieur 4 000 € bruts/mois 5 000 € bruts/mois

    Bien à vous.

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  15. Sur l’Akeron : https://www.forcesoperations.com/une-premiere-commande-de-missiles-akeron-mp-pour-la-defense-belge/

    Pour le CAESar : pourquoi avoir acheté une version qui n’est pas en prod ? Et sinon, pour le F-35 et les frégates notamment, ça se passe comment ?

    Avoir 50.000 hommes d’active en Belgique, c’est juste illusoire. On peut se raconter ce qu’on veut sur l’offre, la demande ne sera jamais là. Et le temps du service militaire « obligatoire » est révolu.

    En ce qui concerne le parapluie militaire US, il est déjà là (F-35, B61, Drones, missiles Marine, Demain Patriot, cyberdéfense Lockheed MArtin, Sat Com …).

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  16. En Belgique, le salaire de base d’un officier général est d’environ 10 000 euros bruts par mois. Le salaire d’un général de division est d’environ 12 000 euros bruts par mois, et le salaire d’un général de corps d’armée est d’environ 15 000 euros bruts par mois.
    Image de Général de corps d’armée belgeS’ouvre dans une nouvelle fenêtre

    http://www.lalsace.fr
    Général de corps d’armée belge

    Aux Pays-Bas, le salaire de base d’un officier général est d’environ 12 000 euros bruts par mois. Le salaire d’un lieutenant-général est d’environ 15 000 euros bruts par mois, et le salaire d’un général est d’environ 18 000 euros bruts par mois.

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  17. L’armée belge aujourd’hui, c’est à peu prêt celle de 1944 quand la Brigade Piron a franchi la frontière : une mini brigade motorisée, quelques paras et commandos, 2 escadrilles de chasse, 2 corvettes et quelques dragueurs de mines. Une matinée de combat en Ukraine …

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