La DAB sur le point de reprendre les missions de l’opération Spring Guardian

Des militaires de l’opération Spring Guardian (photo Daniel Orban/BE Defense)

Depuis mars 2016, l’opération Vigilant Guardian s’est élargie à la sécurisation des centrales nucléaires. Ce dispositif complémentaire a pris le nom d’opération Spring Guardian qui mobilise toujours 63 militaires actuellement. La DAB (Direction de Sécurisation de la police fédérale) est sur le point de reprendre ses missions.

Officiellement lancée en mars 2017, la DAB monte lentement en puissance depuis le début de l’année avec la formation des premières recrues dont certaines sont d’anciens militaires. Depuis le mois d’août, la Police Fédérale communique plus sur ce nouveau corps de sécurité dirigé par le directeur Eric Delhez. Au début du mois de septembre, elle annonçait l’entrée en fonction de ses vingt premiers agents, chargés de sécuriser la centrale nucléaire de Tihange.

Les premiers agents du nouveau DAB (crédit-photo Police Fédérale)

Sur le terrain, les militaires sont toujours en charge de la sécurisation des centrales nucléaires. Selon une source syndicale, le 4ème bataillon du Génie d’Amay, chargé de la garde de la centrale de Tihange, a été averti avant les grands congés d’été que sa mission prendrait fin le 2 octobre. Finalement, cette passation aura lieu courant octobre. Un autre détachement DAB prendra en charge la sécurisation du site nucléaire de Fleurus à partir du 1er janvier 2019.  Il sera commandé par un ancien militaire, l’inspecteur principal Philippe Clavie.  Pour l’instant la DAB donne la priorité aux centrales nucléaires comme voulue par le ministre de l’Intérieur Jan Jambon. L’aéroport de Bruxelles sera la prochaine priorité du DAB.

La mission Spring Guardian devrait se terminer d’ici la fin de l’année. La mission Vigilant Guardian est programmée jusqu’en 2019, l’année qui doit voir la DAB être opérationnelle. Comme le confiait le commissaire Benoît Koob, chargé de coordonner la formation DAB, à Inforevue le magazine de la Police Fédérale, il y a toujours un manque de recrues avec moins de 25 aspirants par incorporation sur les quatre en 2018. Ce constat rejoint celui du syndicat SLFP-Défense qui estime que seulement 45 militaires l’incorporeront cette année loin des 150 espérés.

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