La Défense néerlandaise a dit adieu à son dernier KDC-10

Une page se tourne pour la Luchtmacht néerlandaise avec le retrait du dernier KDC-10 (crédit-photo NL Defensie)

La Défense néerlandaise a dit adieu à son dernier KDC-10.

Une page se tourne pour la Luchtmacht néerlandaise qui a effectué hier le vol d’adieu de son dernier avion de transport KDC-10 au-dessus des aéroports néerlandais. Le premier avait déjà été retiré du service en 2019 et a rejoint son acquéreur aux Etats-Unis. Il sera suivi par le deuxième le 25 octobre prochain. Les deux KDC-10 néerlandais ont été vendus à la société américaine Omega Air Inc. qui fournit des services de ravitaillement à ses clients militaires.

Les Pays-Bas ont fait l’acquisition de ces deux KDC-10 en juin 1992 auprès de la compagnie aérienne Martinair. Ces deux avions ont été convertis en avions de transport et ravitailleurs polyvalents et sont entrés en service à la mi-1995. Ils étaient affectés au 334ème escadron de la base aérienne d’Eindhoven.

Durant 26 ans, le KDC-10 a servi sur plusieurs théâtres d’opérations: Kosovo, Amérique centrale (plus particulièrement Haïti en 2010) et du Sud, Afrique, Afghanistan ou Moyen-Orient. Dernièrement, le KDC-10 a aussi été mobilisé lors du grand pont aérien à Kaboul d’août 2021. Tout comme pour le C-130 belge sur la fin, il a effectué une dernière mission importante qui marquera son histoire et celle de la Luchtmacht.

Ces deux KDC-10 seront remplacés par les A330 MRTT du pool d’avions ravitailleurs de l’OTAN: la flotte MMF (Multinational MRTT Fleet). Le programme MMF réunit six pays européens : Allemagne (5.500 heures de vol), Pays-Bas (2.000 heures de vol), Luxembourg (1.200 heures de vol), Belgique (1.000 heures de vol), Norvège et République Tchèque (100 heures de vol). Durant cette phase de transition, les Pays-Bas auront une capacité disponible pour le transport aérien réduite.

Six des neuf A330 MRTT seront stationnés à la base d’Eindhoven. Les trois autres seront basés à Cologne en Allemagne. La dernière livraison aura lieu en 2024 avec le neuvième appareil financé par le Luxembourg. A terme, la flotte pourrait compter onze appareils si d’autres partenaires venaient s’ajouter à cette collaboration multinationale.

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