
Le sommet de l’OTAN, qui va rassembler 55 délégations et 29 chefs d’Etat ou de gouvernement à Bruxelles le 11 et 12 juillet, sera sous haute surveillance et nécessite un dispositif policier important. Dans les rues depuis janvier 2015, les militaires vont être à nouveau fortement mis à contribution pour épauler leurs collègues de la Police locale et de la Police fédérale même si l’effectif de l’opération Vigilant Guardian a fortement baissé depuis le début de l’année.
En tout, près de 1000 militaires vont être mobilisés pour la sécurité de ce sommet de l’OTAN. Ce chiffre a été évoqué par le Premier ministre Charles Michel en commission des Relations extérieures et de la Défense nationale la semaine dernière. Le gouvernement avait d’ailleurs approuvé le 28 juin dernier lors d’un Conseil des Ministres la mobilisation supplémentaire et temporaire d’un contingent maximum de 870 militaires du 10 au 13 juillet en plus des 550 militaires de l’opération Vigilant Guardian. Ces 1000 militaires vont se joindre aux 2400 policiers mobilisés pour sécuriser le sommet de l’OTAN. Pour la police locale, il s’agit « l’une des plus grosses opérations depuis des années », selon la porte-parole de la zone de police Bruxelles-Capitale-Ixelles, Ilse Van De Keere qui s’est exprimé à l’agence Belga.
Depuis le début de l’opération Vigilant Guardian, des militaires belges ont déjà effectué des missions de sécurisation de sommets internationaux comme lors du sommet européen en décembre 2016.