
Selon la VRT, une centaine de militaires belges, dont des troupes d’élite engagées dans la lutte contre le groupe djihadiste, vont être retirés d’Irak. Cela signifierait qu’il n’y aurait pratiquement plus de militaires belges en Irak puisque actuellement 111 militaires belges sont déployés en Irak dont un détachement de génie.
Laurence Mortier, porte-parole du ministre Steven Vandeput, a affirmé à la presse belge qu’une décision formelle du gouvernement était attendue début novembre et que le plan des opérations militaires pour 2019 serait présenté dans le courant du mois de novembre au Conseil des Ministres dont la contribution de la Belgique à la lutte contre l’Etat Islamique. La réponse avait été la même lorsqu’on avait interrogé le ministère quant à l’opération Desert Falcon et la participation de F-16 belges à la coalition internationale après le retrait des Pays-Bas.
L’incertitude reste donc autour de la contribution belge à la lutte contre Daesh. Elle n’était pas nouvelle puisque le député cdH Georges Dallemagne a interrogé le ministre Steven Vandeput à ce sujet fin septembre lors d’une question écrite. La réponse du ministre reste très évasive. « La Défense suit de près les évolutions politiques en Iraq ainsi que l’impact sur le contenu concret de la mission de nos militaires. Si nécessaire, de nouvelles options seront proposées au Conseil des ministres (…) Il convient toutefois de constater que la campagne évolue vers une mission de stabilisation et de reconstruction avec un effort principal centré sur une approche civile. La formation d’un nouveau gouvernement engendrera probablement de nouveaux défis pour le futur », explique le ministre Steven Vandeput.
Ces indications laissent entendre que le gouvernement n’est pas encore fixé précisément sur ce qu’il veut faire militairement en Irak.