Une décision pour le remplacement des chasseurs de mines est attendue pour février 2019.

Dans le cadre du remplacement de son matériel le plus important de ces quatre composantes, le dossier du chasseurs de mines est le dernier pour lequel une décision gouvernementale est attendue. Selon le rapport de la commission de la Défense sur le budget 2019, ce dossier a pris du retard à cause de la formation du gouvernement Rutte III aux Pays-Bas qui n’a pris ses fonctions qu’en octobre 2017 après des élections en mars 2017. Du coup, le gouvernement belge n’a pu lancer le marché public qu’au début de l’année. Les offres initiales ont été déposées le 2 octobre dernier. Une équipe, composée d’experts du ministère de la Défense et de l’Economie, a été formée pour analyser les offres sur le modèle de ce qui avait été fait pour le remplacement du F-16. La meilleure offre (BAFO) des candidats est attendue prochainement.

Le ministère estime que l’analyse sera bouclée pour mi-janvier 2019 pour permettre au gouvernement de prendre une décision en février prochain. Plus optimiste, la Marine parlait d’une décision en janvier 2019 lors de la journée de l’officier du 3 décembre. Le dossier fait face également à une instabilité politique. La crise politique n’est toujours pas terminée et la menace d’un gouvernement en affaires courantes n’est pas totalement écartée et reste de l’ordre du possible. Qu’en sera-t-il du dossier alors ? Il pourrait prendre encore plus de retard mais cette fois-ci à cause de l’actualité politique belge.

Le contrat est de 1 milliard d’euros pour une première mise en service prévue pour 2023. La décision sera sans doute plus simple du côté des Pays-Bas pour le dossier des frégates puisque le gouvernement a marqué sa volonté de favoriser le recours à l’industrie néerlandaise et notamment le groupe Damen Shypards.