La frégate Louise-Marie est prête pour son déploiement opérationnel en mer Rouge

La frégate Louise-Marie a peaufiné son entraînement pour être prêt à son déploiement en mer Rouge (crédit-photo IPR Composante Marine)

La frégate Louise-Marie est prête pour son déploiement opérationnel en mer Rouge.

Quinze jours après avoir reporté son déploiement en mer Rouge suite à un incident, la frégate Louise-Marie a été déclarée apte à participer à des opérations, a indiqué la Marine ce week-end à l’agence Belga. L’entraînement de l’équipage a été peaufiné et les problèmes techniques résolus. Cette semaine, elle effectuera encore un ravitaillement en mer Méditerranée dans un port dont le nom n’a pas été communiqué pour des raisons de sécurité. Elle traversera ensuite le canal de Suez, en direction de la mer Rouge et du détroit d’Ormuz.

Dans un premier temps, la frégate Louise-Marie participera à la mission européenne ASPIDES qui vise à assurer la protection des navires commerciaux en Mer Rouge et dans le Golfe d’Aden. Contrairement à l’Operation Prosperity Guardian, coalition américano-britannique mise en place en décembre 2023, elle n’a qu’une portée défensive. La frégate Louise-Marie aura ensuite un déploiement ultime de quatre semaines dans le cadre de l’opération AGENOR, volet militaire de la mission européenne de surveillance dans le détroit d’Ormuz (EMASoH).

L’opération AGENOR est commandée par un belge, l’amiral de flotille Gilles Colmant, jusqu’au mois de juin.

7 commentaires

  1. De combien d’ Amiraux et de Capitaines de Frégate(s) la Force Navale Be. est-elle dirigée alors qu’elle n’est dotée en tout et pour tout que de deux Frégates ( dont une est tjrs en cale sèche ) deux patrouilleurs , cinq dragueurs //chasseurs de mines tripartites et un navire océanographique qui n’est pas à proprement parler un navire militaire . Il semblerait qu’au vu des « péripéties » vécues ici par nos frégates recalées que la formation de nos équipages soit déficient alors que des officiers sortent de partout placés ds. divers Etats Majors de nos Alliances Internationales !

    Ce qui laisse à penser que pour les nombreux Officiers il y a des moyens mais pour les équipages beaucoup moins : triste n’est-il pas ?

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    • Monsieur Georges, dans cette liste complète des bateaux de la Marine que vous donnez, à préciser que seules les frégates sont des bâtiments de combat, les autres n’opérant qu’en zone calme comme leur très faible armement de surface en témoigne.

      Est-ce un choix délibéré de nos politiciens pour que nos marins restent planqués et pour qu’on dise qu’on fait quand même quelque chose? (politique de la poudre aux yeux). Doit-on dès lors s’étonner que l’armée belge manque de reconnaissance dans son propre pays et encore plus à l’étranger où il serait logique que l’on parle de manque de bravoure ou de lâcheté à son encontre.

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      • Ma question posait aussi le problème d’une pléthore d’ Officiers par rapport aux équipages en « hommes  » et qui rencontrent des problèmes de formation et de certification alors que les 1ers cités trouvent des postes de commandements prestigieux ds. divers états majors de nos alliances Eu //OTAN

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  2. A ce stade, partie le 10 mars de Zeebrugge, cela fait 51 jours que cette frégate est en mer et elle n’a toujours PAS FRANCHI LE CANAL DE SUEZ! Cela fait plusieurs mois que nos alliés ont leurs bateaux en Mer Rouge et exécutent, eux, leur mission (abattre les missiles et les drones des Houtis pour protéger le trafic maritime). C’est donc un euphémisme que de dire que nos marins vont arriver comme les « carabiniers d’Offenbach » et on ne peut que faire qu’un constat de non fiabilité, d’impuissance pour ne pas dire de bouffonnerie.

    Notre frégate ne va donc finalement rester que 2 semaines en zone de conflit (la Mer Rouge) pour aller vite se planquer pendant 4 semaines dans le Golfe Persique où c’est beaucoup plus calme pour rentrer ensuite tranquillement à la maison.

    Seigneur, quelle bravoure , quel fait d’armes extraordinaire!

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  3. Pour mémoire se rappeler que quand une frégate belge allait « escorter » le Charles, s’était en zone non dangereuse. A l’approche de la zone contestée, demi tour direction Zeebrugge.

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  4. On peut voir le problème autrement. Les « haut-responsables » savent que la frégate n’est plus technologiquement, up to date. Alors ils font sembler de risquer la vie de l’équipage , mais ils ne le font pas quand même. Ainsi on pourra dire « on a quand même essayé… ». En réalité, il ne fallait tout simplement pas accepter cette mission. Mais était-ce possible sans risquer d’être pris pour des lâches ? Vu notre degré de honte déjà bien élevé par rapport à d’autres missions déjà avortées… Il faut se rendre à l’évidence, notre armée (dans sa globalité) n’est pas en ordre de combat. Combien de jours faudrait-il à une armée ennemie pour envahir la Belgique ? Deux ? Trois ?

    En 1940, on était « plus ou moins » préparé…et on a tenu dix jours…

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    • Monsieur Léonard, vous me semblez bien résigné ou découragé. Seriez-vous un dommage collatéral de la politique sans envergure que mènent nos médiocres politiciens depuis bien longtemps et qui aurait déteint sur vous .Je vous suis sur la honte que je partage avec vous mais moi, j’ai une réaction de révolte et donc encore un peu d’espoir de faire bouger les lignes et les mentalités. L’armée est le premier baromètre de la vitalité d’un pays car c’est le pouvoir régalien par excellence, l’expression de son instinct de survie et là-dessus pas de doute, notre pays est bien malade. La médiocrité de la campagne électorale ne fait que le confirmer ainsi que la durée que prendra encore la formation de notre futur gouvernement. Je n’ai entendu aucun parti dans la campagne électorale, parler de donner un coup de fouet à notre armée, d’une volonté de tenir son rang , d’une quelconque ambition pour quoi que ce soit. Quelle différence avec le discours d’E. Macron. Ici, on se contente de défendre le pouvoir d’achat, et donc le boire, le manger et le chauffage comme si on étaient un pays du tiers monde qui connaît la famine.

      Pour la réputation de notre pays et de notre armée, ne vous bercez pas d’illusions presque tout le monde a compris qu’on étaient les boulets de l’OTAN et les boulets de l’aide à l’Ukraine et ce , malgré que l’argent utilisé est pompé sur les intérêts des avoirs russes. On traîne aussi une réputation de planqués car déjà au Kosovo, si je ne me trompe , on avait placé nos paras bien en retrait et croyez-moi dans les unités étrangères , on avait compris que les Belges ne voulaient pas s’exposer et n’étaient plus les plus braves des peuples de la Gaulle bien au contraire.

      Sur la politique européenne, la Belgique se contente d’une politique de suiveur et n’a fait que rétrograder sur le plan diplomatique. Regarder la montée en puissance de la Pologne et vous comprendrez. Mais Talleyrand n-a-t-il pas dit : « pas d’armée, point de diplomatie ».

      Courage. Il faut changer de cap sinon on va dans le mur ici et la Belgique va disparaître.

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