Le bataillon de Chasseurs à Cheval reçoit 9 radars Squire bloc 2 des Pays-Bas

Le chef de la DGMR, le lieutenant-général Rudy Debaene, reçoit les nouveaux radars Squire des Pays-Bas (crédit-photo DGMR)

La Défense belge a reçu 9 radars Squire bloc 2 des Pays-Bas. 

Lors de son cours mandat, le ministre de la Défense Sander Loones a signé le 28 novembre 2018 avec son homologue néerlandaise Ank Bijleveld un contrat pour l’achat de 9 radars Squire bloc 2 via un memorandum of understanding (MoU) grâce à l’accord de BENESAM, un accord de coopération entre la Belgique et les Pays- Bas. Les Pays-Bas devaient effectuer la mise à jour des radars vers le « bloc 2 » avant de remettre ces systèmes à la Belgique. Lors du salon NIDV sur la Défense et la Sécurité à Rotterdam, Thales et le Defensie Materieel Organisatie (DMO) avaient signé un contrat pour la mise à jour (« Mid Life Upgrade »)  de 60 radars Squire le 22 novembre de cette même année. Le lieutenant-général Rudy Debaene, chef de la DGMR belge, a reçu mercredi ces nouveaux radars des mains de la Défense néerlandaise.

Le radar Squire est utilisé par l’armée néerlandaise depuis 2003 (crédit-photo Willem van Walderveen / Thales)

Les radars Squire vont remplacer les radars de surveillance du champ de bataille actuels du type EL-1205 arrivés en fin de vie et qui ont été utilisés pour la dernière fois au Mali par le bataillon de Chasseurs à Cheval (ISTAR). Ils ont la capacité de détecter des drones. « Le nouveau système est l’un des plus modernes sur le marché : il peut repérer et classer les piétons jusqu’à 12 km, jusqu’à 48 km même pour des véhicules à chenilles. Le SQUIRE bloc 2 détecte et classifie automatiquement, en outre, les drones et mini-UAV (Unmanned Air véhicules) dès 6 km, selon la taille de la plate-forme. Le système est utilisé, entre autres, dans le cadre de la protection contre le terrorisme et pour assurer la sécurité des événements à forte visibilité comme les sommets de l’OTAN ou de l’UE, ainsi que dans les opérations à l’étranger », a développé la DGMR dans un communiqué. L’utilisation d’un radar identique va renforcer la coopération entre les deux pays et faciliter l’interopérabilité lors d’opérations et d’exercices. De plus, la Belgique et les Pays-Bas disposent du même système de gestion du champs bataille (Battlefield Management System-BMS). Des formations communes sont prévues. 

Les radars de surveillance du champ de
bataille actuels du type EL-1205 ont été utilisés par le bataillon ISTAR au Kosovo, en Afghanistan et dernièrement au Mali (crédit-photo BE Défense)

Le bataillon de Chasseurs à Cheval est la seule capacité ISTAR (Intelligence, Surveillance, Target Acquisition, Reconnaissance) de l’armée belge. Avec ces radars, il recueillera de l’information sur les mouvements autour des installations militaires et sur le terrain dans le cadre des opérations au sol afin d’améliorer la connaissance de l’environnement extérieur et d’accroître la sécurité des soldats et du matériel. Le bataillon est actuellement déployé au Mali, où deux de ses hommes viennent d’être blessés par un iED (engin explosif improvisé), et en Afghanistan.

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