
Le nombre de militaires germanophones au sein de la Défense reste stable.
L’armée belge compte quelques militaires germanophones. Selon les derniers chiffres fournis par la ministre de la Défense Ludivine Dedonder à la députée germanophone Kattrin Jadin, ce nombre reste stable. Il y a actuellement 26 militaires germanophones comme c’était déjà le cas en 2018. Six militaires germanophones ont intégré la Défense en 2018, deux en 2019 et quatre en 2020. Du côté des départs, six militaires germanophones, dont deux l’année dernière, ont quitté la Défense au cours des cinq dernières années.
Questionnée, la ministre Ludivine Dedonder a précisé aussi les moyens de recrutement pour attirer des candidats germanophones au sein de la Défense. « Le Centre d’Information de la Défense de Liège est responsable pour la province de Liège ainsi que pour la Communauté germanophone. Le Centre d’Information de Liège dispose d’un consultant (active recruiter) germanophone, chargé des relations avec les jeunes germanophones. Les campagnes médiatiques nationales se déroulent uniquement en néerlandais et en français, mais le Centre d’information de Liège produit son propre matériel publicitaire (comme des flyers ou des affiches) en allemand », a-t-elle précisé. La Défense participe avec les consultants du Centre d’information de Liège à plusieurs salons de recrutement dans la région germanophone.
L’armée belge ne compte plus d’unité germanophone. Le camp Elsenborn se trouve à la frontière germanophone. Beaucoup de militaires germanophones se trouvaient au sein du 80 UAV Squadron à Florennes. Cette unité a été mise en sommeil en 2020 en attendant l’arrivée des MQ-9B SkyGuardian. Son avenir est incertain.