Le 11ème bataillon du génie a signé un jumelage avec le 19ème régiment du génie.

Les jumelages entre les unités belges et françaises se poursuivent en plus de ceux qui existaient déjà. Le 2 juin, un nouveau jumelage a été signé entre le 11ème bataillon du génie de Burcht et le 19ème régiment du génie de Besançon. La signature a eu lieu à Burcht lors de la cérémonie de passation de commandement entre le lieutenant-colonel Johan Collas et le lieutenant-colonel Rik Van Hoecke. Le 19ème régiment du génie était représenté par son chef de corps, le colonel Gaëtan Clin.

Ce jumelage s’inscrit principalement dans le cadre du contrat CaMo et est né lors de la collaboration entre géniaques belges et français en Roumanie l’année dernière. Il a pour objectif principal l’échange d’expérience et l’alignement de procédures tactiques et sera concrétisé par l’élaboration d’une feuille de route reprenant les exercices et activités communes, nous a précisé la Défense. Les premières activités communes devraient débuter en 2024.

Le 4ème bataillon du génie avait déjà signé un partenariat avec le 3ème régiment du génie français en décembre 2018 dans le cadre du contrat CaMo en plus d’un jumelage déjà existant avec le 13ème régiment du génie. Les activités se poursuivent entre les deux unités. Un détachement du 3ème régiment du génie a participé à l’exercice Celtic Uprise fin 2022. Les géniaques belges profitent également des installations utilisées par le régiment français comme le complexe Acier de Bois-Fortant inauguré en 2018 et utilisé tant par l’armée que les pompiers.

Avec un effectif de plus de 1.630 sapeurs (dont 300 réservistes), le 19ème régiment du génie est l’un des plus grands régiments de l’armée française et comprend 9 compagnies. Il dépend de la 1ère division de Besançon, où il est lui-même basé.