Le bataillon de reconnaissance belgo-luxembourgeois franchit une nouvelle étape

Le bataillon de reconnaissance belgo-luxembourgeois franchit une nouvelle étape.

Avec la signature de l’accord de coopération, le bataillon de reconnaissance belgo-luxembourgeois devrait entrer dans une nouvelle phase de création plus active vers la phase initiale

Les deux ministres de la Défense belge et luxembourgeois Ludivine Dedonder et François Bausch ont signé hier l’accord de coopération concernant la mise en place et l’exploitation conjointe du bataillon de reconnaissance binational. « L’établissement du bataillon binational sera piloté par un Comité directeur co-présidé par des représentants du Chef d’état-major de l’Armée Luxembourgeoise et du Chef de la Défense belge. Les décisions relatives à la mise en place et à l’exploitation du bataillon binational, notamment celles ayant une incidence financière, sont prises d’un commun accord entre les deux parties », a expliqué le communiqué. Le bataillon binational est un objectif que le Luxembourg et la Belgique ont reçu de l’OTAN dans le cadre de son processus de planification de défense.

La création du bataillon se fera en trois temps. La phase initiale sera axée sur Marche-en-Famenne pour la partie belge et Diekirch pour la partie luxembourgeoise avec une intégration initiale à Marche-en-Famenne. Ensuite dans un deuxième temps, le bataillon s’implantera graduellement à Arlon avec une mise en service progressive des installations au Luxembourg. La dernière phase comprendra la finalisation de l’installation du coeur du bataillon à Arlon avec une empreinte importante au Luxembourg.

Le bataillon comprendra 700 hommes, qui seront répartis en quatre escadron, deux belges et deux luxembourgeois. Cela nécessitera un effort de recrutement plus important pour l’armée luxembourgeoise. Il s’agit d’un saut capacitaire puisqu’il s’agit d’une capacité médiane. Sa création est clairement un des objectifs principaux des Lignes Directrices pour 2025 de la Défense luxembourgeoise, ouvrant la porte vers une coopération vers la France puisque le bataillon sera équipé de véhicules du contrat CaMo. « La structure et l’organisation du bataillon binational (…) seront cohérentes avec les choix posés dans le cadre du partenariat stratégique et de la coopération mise en place entre la Belgique et la France dans le domaine de la mobilité terrestre à l’occasion du renouvellement de leurs composantes motorisées respectives, nommé CaMo », précise d’ailleurs le communiqué. Côté belge, la réalisation du bataillon se fera à partir d’un bataillon de cavalerie à savoir le 1/3 Lanciers de Marche-en-Famenne qui recevra des véhicules Jaguar en 2027, dont la maquette était bien mise en avant lors de la signature de l’accord. C’est pour cette raison que durant la phase initiale, comprise entre 2025 et 2028 environ, du personnel clé luxembourgeois sera détaché en Belgique, voire en France, auprès des états-majors compétents dans le cadre du développement de cette nouvelle doctrine.

En janvier 2022, les deux pays avaient créé le groupe de travail binational Ermesinde qui avait pour mission de développer les concepts de la mise en place et de l’exploitation conjointe du futur bataillon de reconnaissance belgo-luxembourgeois. Le ministre François Bausch souhaitait avoir les principales modalités de fonctionnement du bataillon avant l’été 2023 ce qui est donc fait.

5 commentaires

  1. Bonjour,
    Madame Dedonder n’a rien inventé sauf l’occasion de ramener des voix pour les prochaines élections après toutes les magouilles du ps au niveaux régional.
    Il y a bataillons de reconnaissance, le 4 chasseur a cheval qui avait déjà des accord avec l’armée Luxembourgeoise et ce bataillons était déjà en fonction .

    Je vous invite à regarder ce lien en entier et vous verrez que cette collaboration n’est pas nouvelle!

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    • Le fait de favoriser l’intégration et la collaboration de manière de plus en plus approfondie ne peut qu’être bénéfique vu la taille et le financement anémiques de nos armées. Qu’il y ait eu des collaborations il y a 25 ans ne préjuge pas de l’inutilité de ces nouveaux accords. La critique systématique de l’action d’un ministre et la suspicion jetée sur toutes les initiatives qu’elle soutiendrait n’est pas constructive. Certes, elle est socialiste et wallonne, et ces deux épithètes suffisent à créer la suspicion. Et son utilisation compulsive de tiktok ne renforce pas son image, contrairement à ce qu’elle pourrait croire (sauf peut-être chez les crétins, historiquement une large portion de l’électorat socialiste). Mais globalement, je trouve que LDD fait plutôt bien le job, et certainement mieux que les Loones, Van De Put inexistants, de Reynders qui a démissionné dès qu’il a pu tant ce poste l’indifférait, ou encore de l’inénarrable De Crem, qui a initié la grande manip’ effetrentssink en vue d’obtenir le poste de secrétaire général de l’otan.

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  2. Bien Vu , tout est dans l’art de la récupération tout comme avec l ‘ ONG Monsieur Olivier Vandecasteele qui est de Tournai . Le PS. et les Écolos pacifistes et anti militaristes sont très mal pris pr. le moment avec cette guerre en Ukr. et doivent marquer des points auprès des pays alliés ( Otan ) afin d’afficher et démontrer ainsi leur solidarité en guise de leur bonne volonté et les affichent donc à grands frais quelquefois et à grands renforts de Publicité auprès de médias compatissantes ( 01 A 400M de 36 Tonnes pour UN rapatriement ) rein que çà !

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    • Monsieur Francis Josef Georges, je me permets d’apporter une correction au poids de l’A400M que vous donnez : l’A400M pèse 141 T , 36 ou 37 T est le poids du fret qu’il peut emporter.

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  3. Bonjour à tous,

    Deux remarques :

    1)Confirmation qu’un bataillon est composé d’un effectif d’au moins 600 hommes (ici 700).
    J’avais dit dans l’un de mes messages précédents que l’officier affecté au commandement d’un bataillon était un officier supérieur, et donc je ne déconnais pas quand je disais qu’avec 1147 officiers supérieurs, la Belgique avait de quoi commander au minimum 500 000 hommes. Faut-il rappeler que l’armée belge compterait 25 000 hommes, dont 8000 à l’affectation inconnue. Donc, non seulement en Belgique, il y a pléthore de mandataires politiques, mais aussi pléthore d’officiers généraux et supérieurs, d’où le qualificatif justifié pour l’armée belge d' »armée mexicaine ».
    2)L’affaire du paiement des frais d’hébergement des maires de Téhéran (+ 14 Iraniens) et de la vice-maire de Kazan par la région Bruxelloise (argent du contribuable) a montré de nouveau au grand jour les dysfonctionnements du système politique belge, pourtant si coûteux. On se demande s’il n’y en a pas qui sont complètement cinglés dans ce pays. Quel merdier !

    Allez courage!

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