
Avec l’exercice Nemesis, le 2 Commandos poursuit sa transformation.
Du 19 au 22 avril, environ 250 hommes du 2ème bataillon de Commandos de Flawinne ont participé à l’exercice « Nemesis » dans les régions de Chièvres, Tournai, Binche, Nivelles et Morlanwelz. Objectif: entraîner les troupes à exécuter des opérations à caractère spécial sur divers objectifs en terrain civil mais aussi évaluer la transformation en cours du bataillon depuis la mise en place du Special Operations Regiment comme l’a indiqué son commandant, le colonel Frédéric Linotte, au journal Le Soir. Cela passe par exemple par l’arrivée de la technique de combat rapproché en milieu urbain (Close Quarter Battle). « L’exercice se concentre sur la préparation du bataillon à des situations de crise dans le monde, tout en offrant l’occasion de promouvoir l’interopérabilité entre nos composantes et les nations amies », a expliqué le lieutenant-colonel Cedric Van der Vorst, commandant du 2 Commandos. L’unité a été particulièrement impliquée lors de l’opération Red Kite en Afghanistan en août 2021.
A part la Marine, même si l’exercice avait aussi une dimension maritime, toutes les Composantes étaient impliquées. Insertion et extraction par voie aérienne ont été pratiquées durant l’exercice avec les hélicoptères A109 et de NH90 TTH, qui sont encore bien utilisés pour des exercices malgré leur retrait annoncé. Un saut en parachute a également eu lieu depuis l’A400M. Les commandos se sont infiltrés dans Tournai via l’Escaut à l’aide de zodiacs. Lors de la dernière journée, les militaires belges ont délivré le bourgmestre de Nivelles qui était retenu par des paramilitaires ennemis dans l’hôtel de ville pour l’emmener vers un lieu plus sûr via hélicoptère.
L’exercice comptait un volet médical avec la participation du 14ème bataillon médical, qui assure l’appui des missions du Special Operations Regiment.
Durant l’exercice, les militaires belges ont également collaboré avec une section française de 30 hommes du 8ème RPIMa. Le 2 Commandos a des liens depuis longtemps avec cette unité.
Mener des opérations complexes en milieu urbain pour l’exfiltration de civils est une des tâches du 2 Commandos. Le bataillon s’entraîne régulièrement à ce type de scénarios chaque année. L’année dernière, les commandos belges s’étaient entraînés dans les régions de Charleroi et Florennes avec notamment la sécurisation d’une centrale nucléaire et l’exfiltration du directeur de la centrale.
Il y a besoin de tout un environnement tactique autour donc de matériels, entre autres les forces spéciales belges vont avoir des petits avions:
https://www.forcesoperations.com/belgique-prospection-en-cours-pour-une-future-capacite-sof-aviation/
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30 hommes ça ne fait une compagnie plutôt une section!
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Merci pour votre remarque. J’ai corrigé. C’est l’article du site de la Défense qui m’a induise en erreur mais effectivement ce n’était pas le bon terme.
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Le résumé de l’exercice est trouvable sur le net:
https://air-cosmos.com/article/nemesis-22-les-parachutistes-belges-et-francais-s-entrainent-en-belgique-33168
Les paras français ne profiteraient-ils pas des avions alliés pour faire leurs six sauts annuels réglementaires, par hasard ?
http://www.opex360.com/2022/04/16/une-compagnie-du-8e-rpima-sera-integree-au-sein-dune-brigade-britannique-pour-lexercice-swift-response-22/
Faute d’ailes françaises en suffisance, ce serait presque une stratégie semblable à celle du Cuculus canorus.
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Au-delà de l’aspect Farce, c’est très vraisemblable. Cela fait des décennies que les ciseaux des petits comptables de Bercy (avec moins de succès qu’en Belgique) cherchent à diminuer l’énorme brigade parchutiste française, pour le moment sans succès.
https://www.lalettrea.fr/action-publique_executif/2020/11/30/faute-d-avions-l-armee-de-terre-laisse-au-sol-ses-parachutistes,109624233-art
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Si j’en crois plusieurs articles récents, les bataillons médicaux seront sous peu plus nombreux en nombre que le 1er et 2eme Cd° réunis puisque le 23ème Bataillon Médical, fusionnera avec le 2 EMI (Elément Médical d’Intervention) de Bourg-Léopold et le 3 EMI de Marche-en-Famenne. Ils s’articuleront autour de trois compagnies. La1ere compagnie avec 210 militaires sera basée à Bourg-Léopold et la 7eme compagnie (🧄🧄🧄🧄)avec 230 personnes à Marche-en-Famenne+ 1 compagnie d’état-major avec 60 hommes et qui aura son quartier à Rocourt ce qui nous fait au total : 500 hommes ce qui est énorme proportionnellement à nos effectifs !
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Exactement, nous avons traité ce sujet sur le site. Un troisième bataillon médical est en cours de création. https://defencebelgium.com/2021/08/12/la-creation-dun-deuxieme-bataillon-medical-se-profile-pour-2022/, https://defencebelgium.com/2022/01/14/le-23eme-bataillon-medical-a-vu-officiellement-le-jour/ et https://defencebelgium.com/2022/02/08/la-composante-medicale-pourrait-se-doter-dun-troisieme-bataillon/
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Ne trouvez-vs. pas çà exagéré de consacrer 500 hommes pour ces bataillons médicaux par rapport aux effectifs combattants ? – – – {Au passage sinalons que la Brigade Cdo° n’a jamais vu le jour }
Je me demande même si cette composante médicale n’est pas plus nombreuse en effectifs que le 1er , 2eme et 03eme Cdo° réunis ce qui serait absurde ? ? ?
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