La Belgique prend la tête de l’opération Agenor pour la troisième fois

La Belgique est à la tête de l’opération Agenor pour la troisième fois (crédit-photo Emasoh)

La Belgique prend la tête de l’opération Agenor pour la troisième fois.

Le 7 décembre, l’amiral de flottille belge Hans Huygens a pris la tête de l’opération Agenor, le volet militaire de la mission européenne EMASOH (European Maritime Awareness in the Strait of Hormuz) dans le détroit d’Ormuz, en remplacement de l’amiral de flotille italien Mauro Panebianco. Il s’agit de la troisième fois que la Marine belge assume cette fonction. Depuis mars 2022, la Belgique et l’Italie exercent alternativement le commandement de l’opération Agenor. Ce troisième mandat belge durera de décembre 2023 à début juin 2024. Le détachement belge comprend huit hommes pour des fonctions d’état-major. Le commandant en second de l’opération Agenor sera exercé par la Marine néerlandaise avec un détachement de sept hommes.

L’amiral de flottille Hans Huygens a notamment commandé la frégate Louise-Marie en 2011 dans le cadre de l’opération Atalanta. Pendant plusieurs années, il a exercé des fonctions politico-militaires telles que planificateur des opérations stratégiques au sein de l’état-major de l’UE à Bruxelles, chef de la section UE et de la division politique de défense du chef d’état-major adjoint belge, stratégie et relations internationales. A partir de 2019, l’amiral de flottille Hans Huygens a travaillé à l’état-major militaire de l’UE, d’abord en dirigeant une équipe militaire stratégique et en planifiant les opérations de l’UE en Afrique de l’Ouest et du Sahel, en mer et pour l’Ukraine. Depuis 2023, il était le conseiller principal des opérations.

La mission EMASOH, lancée en février 2020, rassemble neuf pays européens: l’Allemagne, la Belgique, le Danemark, la France, la Grèce, l’Italie, les Pays-Bas, le Portugal et la Norvège. Elle vise à garantir un environnement de navigation sûr, à contribuer à la désescalade des tensions et à faciliter un dialogue régional inclusif dans le détroit d’Ormuz. Elle est composée de deux volets distincts : un volet diplomatique et un volet militaire nommé opération Agenor.

3 commentaires

  1. Je me demande bien depuis quel bâtiment dit  » de guerre  » de notre Marine Ntle. il exercera ses compétences cet officier belge , à moins qu’il ne reste à terre et /ou à bord d’un navire allié car ns. n’avons guère de bâtiments opérationnels dans ce genre de mission tout comme dans tant d’ autres : désolant d’avoir à tjrs. compter sur les autres !

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